Les conseils locaux de santé mentale (CLSM) sont des instances de concertation et de coordination autour de la santé mentale à l’échelle locale. Si tous les acteurs de chaque territoire couvert par un CLSM sont invités à y participer, l’engagement des élus locaux, des représentants de la psychiatrie publique, des usagers et des aidants constitue une condition sine qua none pour pouvoir se définir comme CLSM.

Pour poser cette condition, le Centre collaborateur de l’OMS de Lille (CCOMS), qui a contribué à la définition des CLSM, s’est appuyé sur les recommandations internationales en matière de santé mentale. Ces dernières invitent à penser que la collaboration de ces différents acteurs – élus locaux, représentants de la psychiatrie publique, usagers et aidants – augmente les chances que les actions et politiques locales mises en œuvre dans le champ de la santé mentale soient efficaces.

La place centrale accordée aux élus locaux et aux usagers dans un dispositif local déployé sur le territoire national est l’un des principaux aspects conférant aux CLSM leur force et leur originalité.

Le Centre national de ressources et d’appui aux CLSM porté par le CCOMS de Lille a décidé d’interroger une dizaine de territoires où l’engagement des élus et/ou des usagers est effectif, inspirant, et contribue au bon fonctionnement du CLSM. L’objectif était d’identifier des facteurs clés de réussite pour favoriser celui-ci. En plus de ces entretiens, les recommandations résultent des remontées de terrain et constats opérés du fait de nos missions d’accompagnement à la création et au développement des CLSM.

Publication de deux guides de recommandations pour favoriser l’engagement des élus locaux et des usagers au sein des CLSM !