« Les quartiers populaires sont le plus souvent regardés par le prisme de la jeunesse. Pourtant, on sait que la démographie évolue et que la population française vieillit. Entre 2015 et 2050, la proportion des personnes âgées va doubler. Aujourd’hui, un enfant sur deux deviendra centenaire.
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Cette évolution démographique doit nous questionner sur la prise en compte du vieillissement par les politiques publiques, au regard de multiples enjeux : l’habitat, la santé, la mobilité, l’offre de services, l’emploi, les loisirs, la cohésion sociale… »
Depuis que les institutions politiques se sont saisies des questions et des enjeux écologiques, le paradigme semble être le même: agir sur le consommateur, sur l’individu et sur son mode de vie. Pourtant, certaines de ces méthodes sont aujourd’hui remises en cause car considérées comme inopérantes, voire inadaptées. Au lieu de mobiliser, elles tendraient à accroitre le fossé entre, d’un côté, les classes supérieures et moyennes, qui ont les moyens financiers de changer leurs habitudes de vie et de consommation, et d’un autre, les classes populaires, pour lesquelles l’application des «écogestes» peut être vécue comme une injonction et avoir pour conséquence de dégrader leurs conditions de vie.
On y trouve un éclairage universitaire et associatif sur les pratiques participatives en quartiers prioritaires, ainsi que des retours d’expériences.
Résultat de la fabrique prospective « La nature dans les quartiers prioritaires » qui visait à identifier en quoi le développement de la nature dans les QPV peut apporter des réponses innovantes aux enjeux de ces quartiers.
Comment développer un système marche et vélo adapté aux quartiers de la politique de la ville (QPV) ? Téléchargez le guide ici
Synthèse de trois webinaires sur le design actif, l’activité physique des jeunes et le vélo pour tous.
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Cette synthèse des connaissances s’inscrit dans le projet Villes vivantes dont l’objectif est d’aider les municipalités à se doter d’actions concrètes pour mettre en œuvre des trames vertes de proximité au bénéfice de certains groupes de population pouvant davantage subir les effets délétères des changements climatiques comme les personnes aînées et les personnes en situation de défavorisation. Les épisodes plus fréquents de chaleur accablante et de froid extrême prévus en lien avec le phénomène des changements climatiques auront des conséquences sur les modes de déplacements ou de transport actifs de ces personnes. En se basant sur une cinquantaine d’études, cette synthèse présente plusieurs facteurs individuels ou personnels, de l’environnement physique ou bâti, de l’environnement social, climatique ou météorologique qui influencent les déplacements actifs ainsi que l’utilisation des trames vertes chez les personnes aînées ou celles en situation de défavorisation.
Les quartiers populaires subissent des inégalités dans de nombreux domaines. La mobilité en fait partie. Par rapport à la moyenne de la population, les déplacements sont plus courts, et à vitesse réduite. La différence de vitesse s’explique par l’inégalité d’accès à la voiture, un mode de transport couteux. Si les habitants des quartiers populaires se déplacement moins loin, cela leur fait une longueur d’avance en matière de sobriété, même si cette sobriété est subie plutôt que choisie.
» Les maisons sport-santé, nouveau dispositif acté par le ministère des sports et celui des solidarités et de la santé dans le cadre de la Stratégie nationale sport santé 2019-2024, ont pour ambition de lutter contre les inégalités de santé et d’accès au sport. Réparties à travers tout le territoire, ces maisons présentent l’originalité d’inciter à la collaboration des acteurs et professionnels du sport et de la santé qui travaillaient jusqu’ici peu ensemble et de mailler tout le territoire national, en portant une attention particulière aux territoires en géographie prioritaire où les difficultés sociales et sanitaires se cumulent : les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les zones de revitalisation rurales (ZRR).
Cette étude menée en 2021-2022 vise à comprendre la création et la structuration de ces maisons sport-santé en tant que nouvel instrument d’action publique. À cette fin, elle analyse les appropriations et les cadrages locaux de la politique publique de sport-santé en apportant des éléments de réponse à la question suivante : comment la question du sport-santé, dont s’est récemment emparée l’action publique, a-t-elle été appropriée et coordonnée sur le terrain à travers ces maisons sport-santé ; comment façonne-t-elle et différencie-t-elle localement le rapport à la santé et à l’activité physique et sportive ?
Pour répondre à ces questions, l’étude s’est intéressée aux opérateurs du sport-santé, les coordinateurs et chargés de développement des MSS, maillons essentiels de la chaîne d’intermédiation qui aboutit à la mise en œuvre du sport-santé et à son opérationnalisation. Ces acteurs participent activement à la (re)définition en acte de l’action publique – le sport-santé restant une catégorie floue qu’il leur faut sans cesse (re)définir – et à sa diffusion par « le bas », au plus près des populations, à travers le prisme des normes et le système de représentations de ces dernières. Dans cette perspective, cette étude porte sur le travail des acteurs du sport-santé, sur leurs actions sur le terrain, et la manière dont ils s’approprient ces enjeux, construisent des collaborations et organisent ce champ d’intervention professionnelle émergent au niveau local. «
» Le déploiement du réseau France Services depuis début 2020 permet aux habitants des Pays de la Loire d’accéder plus rapidement aux services publics : 6,7 minutes en moyenne, contre 11,3 minutes en 2020. Même si les temps d’accès se sont améliorés pour tous les départements, il est le plus favorable dans la Sarthe (6 minutes en moyenne), suivi de près par le Maine-et-Loire (6,3 minutes). Les habitants de la Loire-Atlantique et de la Mayenne disposent de temps d’accès proches de la moyenne régionale. Les Vendéens sont les plus éloignés et mettent en moyenne 8,1 minutes pour accéder au panier de services publics mais le gain de temps y a été le plus important (-5,8 minutes). Les populations les plus fragiles se trouvent dans les territoires ruraux isolés qui bénéficient particulièrement du réseau mis en place. Deux zones restent cependant plus éloignées des services publics relativement à la moyenne régionale : au sud-ouest de la région, incluant le sud de la Loire-Atlantique et une grande partie de la Vendée, et au nord de la région dans les zones rurales faiblement peuplées à la frontière entre la Mayenne et la Sarthe. L’accès à d’autres services de proximité est également analysé pour comprendre le contexte local de l’implantation des services publics.
Dans le cadre de la dématérialisation croissante des démarches administratives, le réseau France Services doit aussi permettre d’accompagner les publics en difficulté face au numérique. Des lieux de médiation numérique et des conseillers numériques France Services permettent d’assister les populations en difficulté avec les outils numériques.
Les temps d’accès aux services publics et la réduction de temps permise par les structures France Services sont ainsi détaillés pour chacun des cinq départements.
Le réseau France Services a pour objectif prioritaire la couverture des zones rurales et des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une cartographie des temps d’accès aux services publics dans les communes hébergeant des quartiers prioritaires complète l’analyse. «
» Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, l’égalité réelle entre les femmes et les hommes peine encore à devenir une réalité, dans un contexte marqué par la précarité, l’isolement, les freins à la mobilité sociale et géographique ou encore des préjugés persistants. Tout comme la lutte contre les discriminations et la jeunesse, l’égalité femmes-hommes fait partie des axes transversaux des contrats de ville. Pour autant, elle n’a pas été prise en compte de manière effective sur tous les territoires et reste un enjeu pour la future contractualisation de la politique de la ville. Des problématiques grandissantes telles que le vieillissement des femmes, les inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux droits, la santé ou encore l’emploi s’accentuent et méritent toute l’attention des acteurs et actrices de la politique de la ville. À ce titre, le réseau national des Centres de ressources politique de la ville (RNCRPV) propose un cycle de qualification autour de quatre enjeux relatifs à l’égalité femmes-hommes sous la forme de webinaires, organisés entre juin et octobre 2023. «
En dépit des restrictions budgétaires et des nombreuses critiques qu’elles ont suscitées, les politiques de rénovation urbaine ont peu évolué dans les vingt dernières années. Raphaël Frétigny avance des pistes pour expliquer ce paradoxe et suggère de les réformer, en orientant davantage les financements vers des enjeux de santé.
L’objectif de cette publication est d’apporter des éléments de contexte, des conseils, des exemples de terrain, de l’inspiration et des ressources pour agir localement en faveur des mobilités actives dans les quartiers, avec et pour les habitants.
Enjeux et programme d’action pour renforcer l’accès à une alimentation durable dans les quartiers prioritaire, six pistes d’actions d’envergure nationale.
Exemple de la mise en place d’une sécurité sociale alimentaire dans le Grand Angoulême (p. 25-26).
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