Avec 5,52 millions de bénéficiaires, la CMU-C concerne aujourd’hui 8,2 % de la population française, une proportion en augmentation de 0,4% depuis 2016. L’Aide au Paiement d’une complémentaire santé (ACS), également gérée par le fonds, concerne pour sa part 1,58 million de titulaires d’une attestation de droit, un chiffre en hausse de 7,9 %.
Ces deux dispositifs continuent l’un comme l’autre de pâtir d’un phénomène de non-recours, évalué à 30 % pour la CMU-C, et compris entre 55 et 65 % pour l’ACS. Une situation que Marianne Cornu-Pauchet, présidente du fonds, impute « en partie » à « à la complexité de l’accès au droit, dont l’ouverture et le renouvellement ne sont pas automatiques ».