Souvent négligée ou mal appréhendée, la qualité de l’air intérieur (QAI) des bâtiments nécessite une communication maîtrisée. La France n’est pas à la traîne. Premier pays à mettre en place l’étiquetage des produits de construction et de décoration en fonction de leurs émissions en polluants volatils, elle impose progressivement depuis 2015, en commençant par les crèches et maternelles, la surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public (ERP).
A l’école ou au bureau, les outils de sensibilisation restent néanmoins rares et la volonté ou le soutien des collectivités sont précieux. Côté collectivités, l’Ademe cite l’exemple de La Rochelle et son programme de recherche-action Impact’air, qui a donné lieu à des mesures dans une cinquantaine de crèches et écoles. Il aboutira prochainement à un guide de recommandations et un plan d’actions associant plusieurs services municipaux (éducation, aménagement, gestion technique du patrimoine bâti). Autre exemple, Strasbourg sensibilise les personnels scolaires et a diffusé avec l’inspection académique un protocole d’aération des locaux.
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Comment nos voisins intègrent-ils dans leurs actions réglementaires et de prévention l’enjeu sensible de la qualité de l’air intérieur ? Quels enseignements en tirer dans le cadre de l’application de nos plans nationaux et régionaux santé-environnement ? Dans un benchmark de politiques publiques dévoilé le 14 septembre, l’Ademe passe en revue des mesures portées à l’international par d’autres agences gouvernementales, ministères ou collectivités, et alimente ainsi la réflexion pour enrichir le cadre français.
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