Afin de susciter l’intérêt des acteurs de l’agriculture et de l’alimentation à répondre aux enjeux d’accessibilité à une alimentation durable dans les quartiers prioritaires de la ville, et afin d’intégrer des actions en faveurs d’un accès à une alimentation durable et de qualité pour tous dans les nouveaux contrats de ville, PQN-A a réuni le 29 juin 2023 les réseaux de la politique de la ville et des Démarches Alimentaires de Territoire (DAT). La visite s’est tenue dans le quartier de Dravemont à Floirac (33), sur le territoire du Projet Alimentaire de Territoire (PAT) du Grand Projet des Villes de la Rive Droite sur la métropole bordelaise.
Les municipalités qui souhaitent mettre de l’avant un projet de verdissement, aménager une place publique, lancer un plan de mobilité ou autoriser une nouvelle construction, ont tout intérêt à consulter et impliquer la population. Mais pour en tirer le maximum, il vaut mieux mettre en place des conditions gagnantes qui favorisent la participation sociale.
Le Cerema propose une série de fiches pratiques sur des projets de réaménagement des cours d’école pour qu’elles soient plus résilientes et mieux adaptées aux évolutions du climat. Les deux premières fiches, qui portent sur l’opération menée dans une école maternelle de Saint-Cloud et le réaménagement d’une école primaire de Libourne, sont disponibles.
Dossier et communiqué de presse :
Dans le cadre de la stratégie décennale de lutte contre les cancers, l’Institut national du cancer se mobilise pour accompagner les collectivités territoriales sur les enjeux de promotion de la santé et de prévention des cancers. Il crée le Club « Collectivités territoriales et prévention des cancers ». Alors que chaque année près de la moitié des cancers pourrait être évitée, les collectivités, qui disposent de nombreux leviers d’actions et d’un large champ de compétences (transport, achat public, éducation…), ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre les cancers.
6 webinaires en 2022 pour aider les collectivités à agir efficacement sur la santé des habitants

Le CRES a proposé en 2022 une série de sept webinaires à l’attention des élus et décideurs des collectivités locales « Nos rendez-vous santé et collectivités ».
Cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la mission d’animation régionale de la coordination territoriale en santé confiée au CRES par l’ARS et la DREETS Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les objectifs des webinaires étaient les suivants :
- Aborder les grands enjeux des politiques locales de santé à la lumière de la crise sanitaire
- Présenter les outils, ressources et leviers à disposition des collectivités pour agir efficacement sur la santé des habitants
- Partager des expériences
Les replays sont disponibles, ainsi que les diaporamas des interventions et les sélections bibliographiques thématiques du CRES :
Continuer à lire « « Nos rendez-vous santé et collectivités » par le CRES PACA »==> Document à télécharger ici <==
Cette synthèse des connaissances s’inscrit dans le projet Villes vivantes dont l’objectif est d’aider les municipalités à se doter d’actions concrètes pour mettre en œuvre des trames vertes de proximité au bénéfice de certains groupes de population pouvant davantage subir les effets délétères des changements climatiques comme les personnes aînées et les personnes en situation de défavorisation. Les épisodes plus fréquents de chaleur accablante et de froid extrême prévus en lien avec le phénomène des changements climatiques auront des conséquences sur les modes de déplacements ou de transport actifs de ces personnes. En se basant sur une cinquantaine d’études, cette synthèse présente plusieurs facteurs individuels ou personnels, de l’environnement physique ou bâti, de l’environnement social, climatique ou météorologique qui influencent les déplacements actifs ainsi que l’utilisation des trames vertes chez les personnes aînées ou celles en situation de défavorisation.
==> Télécharger le guide sur cette page <==
« OBJECTIFS :
- Concilier qualité de la réponse aux nombreux enjeux écologiques existants (sols, eau, biodiversité, pollutions, bilan carbone…) et qualité du paysage créé, en termes d’esthétique et d’usages. Un projet écologique d’espace public paysager ne présage pas d’un type de paysage produit.
- Présenter la conduite de projet pour une conception écologique des espaces publics paysagers
L’ouvrage « Conception écologique d’un espace public paysager. Guide méthodologique de conduite de projet » s’adresse en premier lieu aux commanditaires, maîtres d’ouvrage publics ou privés. Il se situe dans le prolongement des réflexions menées dans le cadre du label de gestion écologique EcoJardin et présente, dans une première partie, les enjeux de conception écologique. Puis, en 10 fiches action, il propose des recommandations pour mener le projet depuis les phases amont de diagnostic et de programmation, puis de conception et de réalisation du chantier, et, enfin, de suivi, de gestion et d’animation du site.
Commanditaires, concepteurs, entrepreneurs, gestionnaires et usagers, nombreux sont les acteurs autour d’un projet d’espace public paysager. Parce que chaque projet est une aventure humaine collective singulière, de nombreux exemples de projets et des témoignages ponctuent et enrichissent le guide.
En 2023, la première édition de 2014 a fait l’objet d’une actualisation afin d’enrichir le contenu (ressources utiles, réalisations inspirantes, témoignages), tenir compte des évolutions règlementaires et proposer une nouvelle mise en page graphique. »
« Comment rendre les transports urbains plus respectueux du climat ? Est-il possible d’opérer ces changements sans générer d’impact négatif sur les populations ? Pour répondre à ces questions, nous avons mené une étude dans 120 villes, sur cinq continents. Publiés dans la revue Nature Sustainibility en mai 2023, les résultats montrent qu’il est possible de concilier ces deux objectifs majeurs en y réduisant progressivement l’utilisation de la voiture par des politiques urbaines adaptées. En 15 ans, on pourrait en effet réduire les émissions de 22 % tout en améliorant de nombreux aspects de la qualité de vie des habitants. »
Etat des lieux de l’accès aux soins sur les territoires, piste de réflexion pour réduire les inégalités d’accès aux soins.
L’International Society for Physical Activity & Health (ISPAH) divulguait il y a quelques jours une nouvelle publication. Un rapport instructif qui donne un aperçu des meilleures preuves pouvant être utilisées pour défendre, informer et diriger la politique et le débat sur l’activité physique. Sont dressés les huit investissements majeurs qui favorisent l’activité physique.
Engagés depuis des années dans des projets d’innovation territoriale et convaincus de la nécessité de son développement, la Croix-Rouge française, les Activités sociales d’AG2R LA MONDIALE pour la Retraite complémentaire, Bleu Blanc Zèbre, Croix-Rouge Insertion, Familles Rurales, Kawaa, Yes We Camp ainsi que l’Avise ont réuni leurs expériences pour proposer ce guide pratique et d’inspiration à tous les citoyens et organisations souhaitant s’en emparer.
« Diagnostiquer les besoins, cartographier les parties prenantes, rassembler autour d’un projet commun, gérer un collectif partenarial, co-construire une solution dans toutes ses dimensions, concevoir son modèle économique ou encore évaluer son impact social n’a rien d’inné. Au contraire, cela s’apprend et s’expérimente », peut-on lire dans l’éditorial du guide « Territoires solidaires ».
Les quartiers populaires subissent des inégalités dans de nombreux domaines. La mobilité en fait partie. Par rapport à la moyenne de la population, les déplacements sont plus courts, et à vitesse réduite. La différence de vitesse s’explique par l’inégalité d’accès à la voiture, un mode de transport couteux. Si les habitants des quartiers populaires se déplacement moins loin, cela leur fait une longueur d’avance en matière de sobriété, même si cette sobriété est subie plutôt que choisie.
Le Village de l’insertion, rebaptisé « Village sans prétention » par ses habitants, est un lieu d’hébergement semi-collectif situé à Nancy qui accueille des personnes en situation de grande marginalité, chroniquement ou durablement à la rue. Il a ouvert ses portes en janvier 2022.
La présente capitalisation a pour objectif d’éclairer les stratégies participatives déployées au Village, ainsi que les freins et leviers rencontrés dans leur mise en œuvre, afin d’en tirer des apprentissages sur la pratique de la participation en promotion de la santé.
Face à l’augmentation du nombre de personnes vivant avec une maladie chronique en France, l’éducation thérapeutique du patient s’est développée de manière conséquente sur l’ensemble du territoire depuis 2009 et son inscription dans un cadre légal.
Malgré cela des freins subsistent. Un des leviers identifiés est la collaboration des réseaux ville-hôpital. Mais comment les professionnels peuvent-ils travailler ensemble et se passer le relais pour une ETP de qualité et accessible à tous ?
Le CRES a coordonné au premier semestre 2023 une publication réalisée par le Dr Carole Deccache, Laboratoire Educations et Prévention Santé (UR3412) « Enquête sur les programmes d’ETP mettant en place des partenariats entre la ville et l’hôpital »
» Se nourrir, travailler, se soigner, etc. La majeur partie des actes du quotidien nécessitent
de se déplacer. Dans les territoires peu denses, la voiture est bien souvent la seule
solution. Cette dépendance peut alors s’accompagner d’inégalités économiques et
sociales, tout le monde n’ayant pas les moyens ou l’aptitude de se déplacer en voiture
individuelle, ou de problèmes environnementaux, compte tenu des impacts des véhicules
thermiques.
Répondre aux défis et enjeux des mobilités en zones peu denses
Développer des mobilités durables et inclusives en zones peu denses constitue
autant une nécessité indéniable qu’un défi ambitieux. L’essor de solutions alternatives,
véritable transition à accomplir, nécessite de faire évoluer les mentalités et exige des
investissements financiers conséquents, pour répondre aux attentes de la population.
Pour y parvenir, le CESE formule des préconisations, fruit d’un important dispositif de
participation citoyenne à même de faire entendre les attentes et besoins des habitants
des territoires concernés.
Se déployant autour de trois axes, ces préconisations visent à :
→ Réunir les conditions à même de réussir la transition vers une plus grande sobriété
des transports ;
→ Privilégier le niveau intercommunal et une gouvernance inclusive associant la
participation citoyenne ;
→ Renforcer l’attractivité des territoires peu denses par des transports collectifs adaptés.
Ces préconisations appellent une nouvelle grande loi d’orientation et de programmation
et une refonte de la fiscalité pour redonner aux collectivités des moyens d’agir. «
» Les maisons sport-santé, nouveau dispositif acté par le ministère des sports et celui des solidarités et de la santé dans le cadre de la Stratégie nationale sport santé 2019-2024, ont pour ambition de lutter contre les inégalités de santé et d’accès au sport. Réparties à travers tout le territoire, ces maisons présentent l’originalité d’inciter à la collaboration des acteurs et professionnels du sport et de la santé qui travaillaient jusqu’ici peu ensemble et de mailler tout le territoire national, en portant une attention particulière aux territoires en géographie prioritaire où les difficultés sociales et sanitaires se cumulent : les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les zones de revitalisation rurales (ZRR).
Cette étude menée en 2021-2022 vise à comprendre la création et la structuration de ces maisons sport-santé en tant que nouvel instrument d’action publique. À cette fin, elle analyse les appropriations et les cadrages locaux de la politique publique de sport-santé en apportant des éléments de réponse à la question suivante : comment la question du sport-santé, dont s’est récemment emparée l’action publique, a-t-elle été appropriée et coordonnée sur le terrain à travers ces maisons sport-santé ; comment façonne-t-elle et différencie-t-elle localement le rapport à la santé et à l’activité physique et sportive ?
Pour répondre à ces questions, l’étude s’est intéressée aux opérateurs du sport-santé, les coordinateurs et chargés de développement des MSS, maillons essentiels de la chaîne d’intermédiation qui aboutit à la mise en œuvre du sport-santé et à son opérationnalisation. Ces acteurs participent activement à la (re)définition en acte de l’action publique – le sport-santé restant une catégorie floue qu’il leur faut sans cesse (re)définir – et à sa diffusion par « le bas », au plus près des populations, à travers le prisme des normes et le système de représentations de ces dernières. Dans cette perspective, cette étude porte sur le travail des acteurs du sport-santé, sur leurs actions sur le terrain, et la manière dont ils s’approprient ces enjeux, construisent des collaborations et organisent ce champ d’intervention professionnelle émergent au niveau local. «
» Le déploiement du réseau France Services depuis début 2020 permet aux habitants des Pays de la Loire d’accéder plus rapidement aux services publics : 6,7 minutes en moyenne, contre 11,3 minutes en 2020. Même si les temps d’accès se sont améliorés pour tous les départements, il est le plus favorable dans la Sarthe (6 minutes en moyenne), suivi de près par le Maine-et-Loire (6,3 minutes). Les habitants de la Loire-Atlantique et de la Mayenne disposent de temps d’accès proches de la moyenne régionale. Les Vendéens sont les plus éloignés et mettent en moyenne 8,1 minutes pour accéder au panier de services publics mais le gain de temps y a été le plus important (-5,8 minutes). Les populations les plus fragiles se trouvent dans les territoires ruraux isolés qui bénéficient particulièrement du réseau mis en place. Deux zones restent cependant plus éloignées des services publics relativement à la moyenne régionale : au sud-ouest de la région, incluant le sud de la Loire-Atlantique et une grande partie de la Vendée, et au nord de la région dans les zones rurales faiblement peuplées à la frontière entre la Mayenne et la Sarthe. L’accès à d’autres services de proximité est également analysé pour comprendre le contexte local de l’implantation des services publics.
Dans le cadre de la dématérialisation croissante des démarches administratives, le réseau France Services doit aussi permettre d’accompagner les publics en difficulté face au numérique. Des lieux de médiation numérique et des conseillers numériques France Services permettent d’assister les populations en difficulté avec les outils numériques.
Les temps d’accès aux services publics et la réduction de temps permise par les structures France Services sont ainsi détaillés pour chacun des cinq départements.
Le réseau France Services a pour objectif prioritaire la couverture des zones rurales et des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une cartographie des temps d’accès aux services publics dans les communes hébergeant des quartiers prioritaires complète l’analyse. «
» Depuis l’arrivée de la Covid-19, les interrogations sur les conséquences de l’exode urbain ont été nombreuses. Il est désormais clair que l’exode urbain post-Covid n’a pas eu lieu. De façon plus explicite, à l’échelle de la France, la crise sanitaire n’a pas entraîné de flux massifs de population des grandes villes vers les territoires ruraux.
Loin de ce bouleversement territorial, la pandémie a plutôt confirmé et accéléré des tendances préexistantes à la crise (telles que la métropolisation, la périurbanisation ou encore « la renaissance rurale »). «
» Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, l’égalité réelle entre les femmes et les hommes peine encore à devenir une réalité, dans un contexte marqué par la précarité, l’isolement, les freins à la mobilité sociale et géographique ou encore des préjugés persistants. Tout comme la lutte contre les discriminations et la jeunesse, l’égalité femmes-hommes fait partie des axes transversaux des contrats de ville. Pour autant, elle n’a pas été prise en compte de manière effective sur tous les territoires et reste un enjeu pour la future contractualisation de la politique de la ville. Des problématiques grandissantes telles que le vieillissement des femmes, les inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux droits, la santé ou encore l’emploi s’accentuent et méritent toute l’attention des acteurs et actrices de la politique de la ville. À ce titre, le réseau national des Centres de ressources politique de la ville (RNCRPV) propose un cycle de qualification autour de quatre enjeux relatifs à l’égalité femmes-hommes sous la forme de webinaires, organisés entre juin et octobre 2023. «
Le Cnfpt propose une série de podcasts, « Bien dans ma ville », pour identifier des leviers en urbanisme et aménagement qui améliorent la santé des habitants.
» Depuis le trajet court pour aller à la boulangerie jusqu’au départ en vacances en famille, en passant par les allers-retours au travail, les déplacements sont largement structurés par la voiture en France.
À la fois rapide, permettant des trajets porte-à-porte, confortable, ce mode de transport s’est imposé comme un véritable « couteau suisse » de la mobilité. Au point que la prédominance de la voiture a progressivement marginalisé les autres modes de transport, que ce soit la marche, le vélo, les transports en commun…
Cette situation de dépendance à la voiture est particulièrement présente en dehors du centre des plus grandes villes. «
Une étude américaine constate que vivre près de 30% d’espaces verts ralentirait le vieillissement cellulaire. Les personnes vivant près d’îlots de verdure sont en moyenne biologiquement plus jeunes de deux ans et demi.
» À l’heure des transitions tout aussi multiples que nécessaires, la transition démographique liée au vieillissement de la population présente un avantage certain : elle est en bonne partie prévisible. Les collectivités territoriales mettent ainsi déjà en place depuis plusieurs années des projets innovants qui dessinent des territoires adaptés à la part grandissante des seniors dans la société.
Ce guide à destination des élus de petites villes se veut une fenêtre ouverte sur les écosystèmes et leviers existants pour relever le défi du vieillissement. Témoignages d’élus, analyses d’experts, partage de bonnes pratiques, ce recueil permet notamment de nourrir la réflexion pour construire la ville de demain, adaptée à nos aînés. «
En dépit des restrictions budgétaires et des nombreuses critiques qu’elles ont suscitées, les politiques de rénovation urbaine ont peu évolué dans les vingt dernières années. Raphaël Frétigny avance des pistes pour expliquer ce paradoxe et suggère de les réformer, en orientant davantage les financements vers des enjeux de santé.
Actes du webinaire du 6 avril 2023 / Fabrique Territoires Santé, 27 juin 2023. 38 p.
Ce recueil propose une restitution des échanges d’une table-ronde où divers points de vue (élu local, coordonnatrice de CLS, coordonnatrice de CPTS, ARS, …) se sont croisés sur les articulations et les passerelles entre les dynamiques territoriales de santé (ASV, CLS, CLSM) et les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), ainsi que sur la capacité des CPTS à s’engager dans une démarche de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.
L’objectif de cette publication est d’apporter des éléments de contexte, des conseils, des exemples de terrain, de l’inspiration et des ressources pour agir localement en faveur des mobilités actives dans les quartiers, avec et pour les habitants.
« Plus fraîche ma ville » est un outil d’aide à la décision pour accompagner les collectivités dans le choix de solutions de rafraîchissement urbain pérennes et durables.
Sur cette page vous trouverez un aperçu des projets déjà réalisés dans plusieurs villes françaises.
Un livret pour identifier les stratégies pour limiter les pollens allergisants dans les espaces urbains, tout en développant la végétalisation des villes.
Retrouvez sur cette page les mémos des tables rondes organisées, une bibliographie sur le vieillissement de la population ainsi qu’un retour en vidéo sur l’atelier in situ. Tout cela organisé dans le cadre du programme « Petites villes de demain ».
Etat des lieux de la précarité énergétique d’été, un phénomène exacerbé par la multiplication des vagues de chaleur :
La Fondation Abbé Pierre liste 19 propositions pour la rénovation thermique des bâtiments, la lutte contre les îlots de chaleur dans les villes, la protection des locataires victimes de surchauffe dans leur logement, ainsi que pour aider les personnes sans abri à survivre pendant les épisodes de fortes chaleurs.
Guide de l’aménagement durable, pour des territoires sobres, résilients, inclusifs et créateurs de valeurs.
Ce guide a pour objectif d’accompagner les acteurs de tous les territoires dans la mise en œuvre de leurs projets d’aménagement afin de répondre aux grands défis de la ville durable : sobriété dans la consommation des ressources et de l’énergie, résilience notamment face au changement climatique, inclusion et création de valeur sur les territoires.
Il s’inscrit dans les principes de la nouvelle Charte de Leipzig adoptée en 2020 par les ministres européens chargés du développement urbain, pour mieux répondre aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, les pandémies ou la pénurie des ressources, et propose des traductions opérationnelles à l’échelle du quartier.
À la fois cadre de référence et guide méthodologique pour concevoir un aménagement durable dans une approche intégrée, il permet d’éclairer les choix des décideurs pour trouver des solutions contextualisées et adaptées aux spécificités de leur territoire.
Il fournit des informations pratiques pour aider à concevoir des territoires durables et à prendre des mesures concrètes pour améliorer la qualité
de vie des habitants et usagers.
Dans le cadre du Plan France Relance porté par la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement d’Île-de-France (DRIHL IDF) en 2021, Cantines Responsables et l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) ont proposé une expérimentation sociale visant à lutter contre la précarité alimentaire avec les acteurs de la restauration collective. L’objectif était de produire des repas à destination de personnes en situation de précarité sur 4 territoires franciliens, en créant des partenariats locaux entre sites de restauration collective et lieux d’aide alimentaire.
Cette étude de l’Académie des mobilités actives vous sera utile pour :
- mieux comprendre l’importance de la participation des enfants et des jeunes aux projets de mobilités actives
- connaître les différents niveaux de participation des enfants, et savoir identifier si un projet est participatif ou non
- avoir des exemples inspirants de projets réalisés en France et à l’international
Cette étude vise à identifier des leviers pour renforcer la promotion de la marche et du vélo dans les dispositifs de prescription d’activité physique.
L’association « Mon vélo ma santé » au Haillan est citée en exemple.
==> Lire l’étude ici
Cette étude sur les pratiques et usages du vélo dans les villes moyennes, permet de comprendre la cyclabilité des villes moyennes françaises pour mettre en place des politiques cyclables adaptées.
« Le réseau des centres de ressources politique de la ville vous propose la synthèse du dernier webinaire dédié à la place du sport dans les quartiers.
Au moment où les futurs contrats et priorités se dessinent, le RNCRPV apporte cette contribution nationale aux acteurs de la politique de la ville en pleine réflexion.
Elle vise à interroger la place et les enjeux attribués au sport à ses acteurs. Il croise les interventions de chercheurs, d’agents territoriaux et étatiques ainsi que des représentants associatifs impliqués dans les quartiers prioritaires. »
==> A lire ici
Une sélection de ressources pour penser la santé sur les territoires, préparée par l’Ireps Auvergne Rhône Alpes.
Enjeux et programme d’action pour renforcer l’accès à une alimentation durable dans les quartiers prioritaire, six pistes d’actions d’envergure nationale.
Exemple de la mise en place d’une sécurité sociale alimentaire dans le Grand Angoulême (p. 25-26).
==> Lire le document
Si vous êtes un.e élu.e local.e et que vous souhaitez mettre en œuvre une politique de santé efficace, ce document devrait faciliter votre démarche.
Si la santé n’est pas une compétence obligatoire des collectivités locales, elle n’en reste pas moins une responsabilité collective et partagée.
==> Lire le document
Periferia, association bruxelloise, défend le projet d’une démocratie participative avec l’implication des citoyens dans les espaces de prise de décisions. Cette publication propose d’explorer les différentes étapes d’un processus de prise de décision collectif.
Un document ressource sur les inégalités sociales de santé dans les quartiers populaires. Réalisé par le groupe de travail santé du Réseau National des Centre de Ressources Politiques de la Ville.
http://cosoter-ressources.info/doc_num_data.php?explnum_id=6564

Malgré les élans de solidarité et d’entraide constatés, en particulier dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), la crise sanitaire a accentué la précarité alimentaire.
Dès lors, comment permettre à tous, en particulier les habitants des QPV, d’accéder à une alimentation durable, c’est-à-dire une alimentation :
- répondant aux besoins nutritionnels humains,
- sobre en consommation d’énergie, en émissions de gaz à effet de serre et générant peu de déchets ;
- produite via des méthodes agricoles qui préservent l’environnement, le climat, les sols, l’eau, la biodiversité naturelle et domestique ainsi que le bien-être des animaux d’élevage ;
- préservant les emplois agricoles, un revenu équitable pour les producteurs et le développement local ;
- permettant à chaque nation de maintenir sa capacité de produire ses propres aliments de base dans le respect de la diversité productive et culturelle.
Afin de répondre à cet enjeu, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a lancé en juin 2021 la Fabrique Prospective « Comment renforcer l’accessibilité à une alimentation durable et de qualité pour tous dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ? » en partenariat avec France urbaine (FU), Intercommunalités de France, l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru), Terres en ville, le Mouvement des régies de quartiers, la Direction générale des Outre-Mer (DGOM), la Direction générale de la Cohésion sociale (DGCS) du ministère des Solidarités et de la Santé (MSS) et l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Pendant un an, cette Fabrique Prospective, cofinancée par la DGOM, a accompagné les élus et les acteurs locaux d’Aix Marseille Provence Métropole (Bouches-du-Rhône), du Grand Angoulême (Charente), de Plaine-Commune (Seine-Saint-Denis) et de Saint-Joseph (La Réunion).
Cette publication regroupe les programmes d’action de ces quatre territoires ainsi que les six pistes d’action d’envergure nationale issues de la Fabrique Prospective, mais également des exemples d’actions déjà mis en place sur une douzaine de territoires.
Le ministre de la Ville et du logement, Olivier Klein, a lancé le travail sur la
prochaine génération des contrats de ville « Engagements Quartiers 2030 ». Il attend des collectivités et de leurs partenaires qu’elles impliquent les habitantes des quartiers prioritaires dans les réflexions à l’œuvre dans cette démarche de préfiguration. Les habitant-es doivent pouvoir s’exprimer durant ce temps d’écriture du contrat de ville, mais aussi tout au long de sa duré de vie. Olivier Klein a créé la commission « Participation citoyenne des quartiers » (présidée par Mohamed Mechmache). Ses missions sont de fixer un cadre national méthodologique et éthique, qui permette à la concertation de faire émerger les projets des quartiers entre mi-avril et mi-juillet 2023. Dans l’attente des conclusions de la commission Participation citoyenne des quartiers présidée par Mohamed Mechmache, nous vous proposons quelques pistes d’action.
Source : Participation citoyenne – Concertation-citoyenne-de-prefiguration-Guide-methodologique-2023.pdf
La Santé dans toutes les politiques (SdTP) est un instrument de politique qui exprime une vision globale de la santé et qui soutient des actions intersectorielles coordonnées afin d’améliorer les déterminants sociaux de la santé.
Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pourraient adopter une politique-cadre axée sur la SdTP pour assurer une prise en compte plus systématique de la santé dans l’ensemble des politiques publiques sous leur juridiction, au-delà des soins de santé.
Cet article vise à permettre aux acteurs de santé publique de mieux comprendre la SdTP et à clarifier ce à quoi on peut s’attendre d’une approche axée sur la SdTP dans le contexte politique canadien.
Bernier, N. F. (2023). Vers une approche axée sur la Santé dans toutes les politiques aux paliers fédéral,
provincial et territorial ? Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé.Télécharger
Cette session a été l’occasion de présenter plusieurs initiatives provenant de territoires de profil et taille différents.
Ces structures territoriales, de par leur dimension, sont-elles mieux placées pour gérer des politiques locales ? Comment initier et développer des actions santé au sein de son intercommunalité ? Quels sont les freins et les facteurs de succès ? Faut-il que les Établissement Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) prennent la compétence santé pour renforcer leurs actions en santé ?
Cette session était co-animée par Véronique Garnier, adjointe à la santé à Croissy sur Seine, référente de la commission santé de l’AMIF, et Danielle Valéro, 1ère adjointe au maire d’Evry Courcouronnes, coordination de l’équipe municipale et transition écologique et sociale, Santé, Seniors.
Interventions :
– Nadia Terki, Vice-Présidente Santé, Prévention, Politique de la ville – Communauté d’agglomération Maubeuge-Val de Sambre (Supports visuels de Nada Terki)
– François Forchez, Vice-président délégué à l’action et à la cohésion sociale – Communauté d’agglomération Loire-Forez. (Supports visuels de François Forchez)
– Christine Catarino : Conseillère Communautaire, missionnée à la Santé – Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) (Supports visuels de Christine Catarino)
Source : Webinaire : Les actions santé dans les intercommunalités – ESPT
Dans un contexte de diminution des effectifs de médecins généralistes libéraux, plusieurs dispositifs ont été mis en place depuis 2016 afin d’améliorer l’organisation des parcours de soins, en renforçant la coordination entre les professionnels de santé et en libérant du temps médical.
Début 2022, un médecin généraliste sur trois fait partie d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) en fonctionnement ou en projet, d’après le Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale. Cette part est en forte progression depuis 2019. Les médecins exerçant dans un cabinet de groupe pluriprofessionnel sont plus nombreux à faire partie d’une CPTS. Près de quatre médecins sur dix (37 %)ont participé à une action organisée par une CPTS dans le cadre de la crise sanitaire due au Covid-19, qu’ils adhèrent ou non à une CPTS.
Source : ER 1268 – Panel des médecins généralistes 2 – BAT2.pdf
Dressant à la fois un bilan des concertations territoriales du CNR Santé et un point d’étape de sa feuille de route, le ministre de la Santé, François Braun, a dit croire, ce 3 mai, en l’efficacité de la coopération sur les territoires. Via une boîte à outils destinée à diffuser des pratiques territoriales, mais également plusieurs mesures législatives en cours d’examen ou bientôt discutées, ainsi que sur la base de plusieurs missions, le ministre met en avant des avancées possibles sur l’accès à la santé dans tous les territoires.
Source : CNR Santé : François Braun appelle à déployer les « solutions territoriales »
L’ensemble des articles contribue aux réflexions sur le lien entre géographie de la santé et géographie urbaine
Source : Bulletin de l’association de géographes français – Géographies
Cette étude exclusive montre qu’il y a 14 000 décès par an en plus dans les zones rurales que ce qui serait attendu si l’espérance de vie y était identique à celle des villes.
Source : SANTÉ – NOUVELLE ÉTUDE DE L’AMRF SUR LA MORTALITÉ – AMRF
Ce guide de référence a pour objectif d’expliquer en détail pourquoi la santé doit être intégrée dans la planification urbaine et territoriale et comment y parvenir. Il réunit deux éléments essentiels dont nous avons besoin pour construire des villes habitables sur une planète habitable : les processus pour guider le développement des établissements humains — appelés dans cet ouvrage « Planification Urbaine et Territoriale » (PUT) ; et le souci de la santé humaine, du bien-être et de l’équité en matière de santé à tous les niveaux – du local au mondial et de la santé humaine à la santé planétaire.
Source : Intégrer la santé dans la planification territoriale et l’aménagement urbain : guide de référence
Au 1er janvier 2022, la France compte 230 000 médecins et se situe, avec 3,4 médecins pour 1000 habitants, dans la moyenne de l’OCDE. Toutefois, la densité médicale est très inégale sur le territoire. Dans certaines zones, la faiblesse de la densité médicale engendre des difficultés d’accès aux soins.
Source : Santé : quelle politique publique contre les déserts médicaux ? | vie-publique.fr
Le présent Focus s’inscrit dans les travaux de la commission Cohésion sociale » de Intercommunalités de France et souhaite proposer quelques premiers éléments de réponse, sans prétendre à l’exhaustivité, en partant de l’expérience de six intercommunalités :
• • Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault (Occitanie) ;
• • Seine-Eure Agglo (Normandie) ;
• • Haute-Corrèze Communauté (Nouvelle Aquitaine) ;
• • Grand Besançon Métropole (Bourgogne-Franche-Comté) ;
• • Châteauroux Métropole (Centre Val-de-Loire) ;
• • Terres de Montaigu (Pays-de-la-Loire).
Ces six intercommunalités permettent de couvrir différentes configurations territoriales, différentes approches et engagement en santé, ainsi qu’un niveau varié d’avancement dans la démarche de Contrat local de santé (CLS).
Source : 2023_focus-Sante_V6.pdf
Dans le cadre de la mission régionale « Santé et Territoires » et avec le soutien de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, l’Ireps Nouvelle Aquitaine propose depuis 2021 des cycles d’échanges de pratiques à destination des animateurs et animatrices de Santé Publique (ASP) et des coordinateurs et coordinatrices de projets territoriaux de santé : Contrats Locaux de Santé (CLS), Conseil Locaux de Santé Mentale (CLSM) et Ateliers Santé Ville (ASV) néo-aquitains.
Sommaire de l’article
- Propos introductifs sur les enjeux de l’évaluation des démarches territoriales de santé
- Retour sur les temps d’échanges de pratiques (TEP)
- Voir ou revoir les interventions du webinaire
- Ressources documentaires
Les dynamiques territoriales de santé animées par les Animatrices et animateurs de Santé Publique (hôpital hors les murs ou hôpital promoteur de santé) et les coordinateurs et coordinatrices de Contrat local de santé (CLS), conseil local de santé mentale (CLSM) et atelier santé ville (ASV) constituent des cadres d’intervention privilégiés.
La crise sanitaire a prouvé l’intérêt de pouvoir s’appuyer sur de tels projets partagés qui, de par leur dimension partenariale et locale, ne peuvent se réduire à des programmations d’actions.
De ce fait, la question de l’évaluation de ces dynamiques nécessite de prendre en considération leurs spécificités.
Quelles sont les ressources, les outils sur lesquels on peut s’appuyer pour amener les acteurs à cheminer ensemble localement sur cette thématique ?
Continuer à lire « Evaluation des dispositifs territoriaux de sant – janvier et juin 2023 »Retour d’expériences de 6 intercommunalités
Source : Développer une politique territoriale en santé – INTERCOMMUNALITES DE FRANCE
Alors que se poursuivent les travaux du Conseil national de la Refondation « Santé », qui a récemment donné lieu à des annonces présidentielles, Intercommunalités de France procède à l’analyse des contrats locaux de santé intercommunaux. Ces démarches esquissent des solutions pour rénover notre système de santé dans chaque bassin de vie.
Source : Analyse : Les contrats locaux de santé intercommunaux – INTERCOMMUNALITES DE FRANCE
5 ans après la publication du précédent état des lieux par le Centre national de ressources et d’appui aux CLSM, l’édition 2023 sort au moment où les CLSM et…
Les cités éducatives visent à dynamiser les quartiers prioritaires de la politique de la ville par une mobilisation renforcée des acteurs autour de l’enjeu éducatif, et sous la gouvernance inédite d’une troïka d’institutions réunissant la préfecture, les services académiques et la/les collectivité(s) territoriale(s). Le dispositif est rapidement monté en puissance depuis sa création, passant en trois ans et deux étapes, de 80 à 200 cités éducatives labellisées. Les centres de ressources de la politique de la ville (CRPV) ont joué un rôle essentiel dans le « décollage » du dispositif et son « atterrissage » dans les territoires.
► Centres de ressources et Cités éducatives : retour sur trois ans d’accompagnement à 360°
Webinaire Dynamiques territoriales de santé (CLS, ASV, CLSM) et CPTS : quelle articulation ?
Renforcement de l’organisation des soins de proximité : Agnès Firmin Le Bodo lance une mission « Tour de France » des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) pour mesurer leur apport sur les territoires et identifier les facteurs clés de leur succès en vue d’une généralisation sur l’ensemble des territoires
Au-delà de la déshydratation, de l’hyperthermie et d’effets sur les systèmes cardiaque, respiratoire, endocrinien, immunitaire et nerveux, les fortes chaleurs sont associées à une augmentation de la mortalité, des accidents au travail, des suicides, ainsi que des violences domestiques et agressions. Les îlots de chaleur urbains amplifient les effets sanitaires des vagues de chaleur. Les événements climatiques extrêmes entraînent notamment décès et traumatismes. Plus indirectement, le changement climatique induit une modification de la distribution géographique de maladies à vecteurs et de bactéries aquatiques. Les températures élevées et les événements extrêmes sont associés à une diminution des rendements agricoles, qui peut induire malnutrition et troubles de lacroissance. Le changement climatique pourrait renforcer la prolifération d’algues toxiques, et il a des implications en termes d’allergies. Il impactera aussi la concentration atmosphérique de polluants, augmentera la fréquence des feux de forêts et des tempêtes de sable et de poussière, associés à des problèmes respiratoires. L’augmentation du niveau de la mer pourrait contribuer à des migrations climatiques de masse, induisant des problèmes de maladies infectieuses et de conflits. L’acidification des océans pourrait déstabiliser les économies reposant sur la pêche. Les mesures de lutte contre et d’adaptation au changement climatique concernent les secteurs de l’agriculture, de l’urbanisme, des transports, de l’énergie et de l’industrie, qui façonnent des déterminants majeurs de la santé (alimentation, activité physique, pollution atmosphérique et bruit, contaminants chimiques). La lutte contre le changement climatique constitue ainsi une fantastique opportunité pour améliorer la santé.
L’alimentation et l’activité physique sont des déterminants majeurs de la santé physique, mentale et sociale. Les Villes et Intercommunalités, actrices en prévention et promotion de la santé, s’impliquent quotidiennement pour améliorer la santé des populations et répondre à leurs besoins. La promotion d’une alimentation saine, de la pratique de l’activité physique et la lutte contre la sédentarité sont des enjeux de santé publique sur lesquels elles disposent de compétences et agissent par le biais d’actions et politiques volontaristes. Cet ouvrage rassemble des exemples d’actions des membres du Réseau français Villes-Santé. Il est construit à partir de leurs retours d’expériences et il apporte des recommandations des Villes-Santé.
En France, comme ailleurs, la lutte contre les difficultés d’accès aux soins constitue depuis plusieurs années une priorité des politiques publiques de santé. Depuis 2005, un « zonage médecins » réglementaire cible les territoires déficitaires en médecins généralistes, où les médecins sont éligibles à différentes aides publiques.
Dans une approche socio-historique, cet article vise à décrire la genèse de cet instrument d’action publique et à en retracer le processus d’émergence lente et hésitante dans un paysage d’intérêts complexes et contradictoires.
Dans un contexte de refonte du zonage médecins et de remise en question récurrente de sa pertinence, ce détour historique permet mieux comprendre que le zonage actuel, dans sa forme purement incitative, est un outil de compromis façonné en partie par des enjeux pragmatiques dont il ne peut être fait abstraction.
À partir d’une analyse de la littérature, ce document :
- décrit l’impact des différentes composantes des aménagements scolaires (salles de classes, de restauration, cours, accessibilité et services de proximité…) sur les déterminants de la santé (qualité de l’air, ambiance sonore, activité physique, confort thermique et visuel, accès à la nature…),
- propose des éléments de recommandations, et des outils existants pour accompagner les acteurs dans l’aménagement d’écoles favorables à la santé.
Source : Aménager des écoles favorables à la santé : synthèse de la littérature – ORS Pays de la Loire
L’ONPV publie de courtes analyses sous forme de 39 fiches synthétiques qui complètent la connaissance des Quartier Politique de la Ville (QPV).
Elles sont sur les thèmes usuels de la politique de la ville :
- scolarisation,
- pauvreté,
- délinquance,
- renouvellement urbain,
- emploi et chômage.
De nouveaux thèmes sont traités :
- une fiche sur l’engagement citoyen des jeunes
- et trois sur le logement.
Une analyse financière du programme 147 et une fiche sur la fiscalité locale des communes en politique de la ville complètent les 39 fiches.

Lire rapport 2021 de l’observatoire national de la politique de la ville
En 2022, le Réseau, avec les Villes de Poitiers et de Lille, a réuni un groupe de réflexion sur ‘la santé mentale en temps de crise sanitaire’ ayant pour objectif de réunir les constats, les expériences et les réflexions des villes sur la place de la santé mentale dans les politiques publiques qu’elles conduisent, au travers de trois axes :
- l’accès aux soins en santé mentale,
- le soutien aux individus,
- et l’action en faveur d’un environnement favorable à la santé mentale.
39 villes se sont mobilisées dans la réflexion (trois temps de travail ont été organisés entre avril et juin 2022).
Cette note vise à rassembler les résultats de ces réflexions et à les partager à l’ensemble des acteurs de la ville (élus et services) dans le but de contribuer à repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale car ‘il n’y a pas de santé sans santé mentale’.
Adapter l’offre aux besoins en santé de chaque territoire Pour la première fois, une application propose aux professionnels une vision globale des besoins et de l’offre de santé grâce aux croisements…
L’Appel de Nantes n’a pas été préparé par le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS mais il est complètement soutenu par le réseau.
Dans cet article Maude Luherne, directrice du réseau français des villes santé de l’OMS, nous propose son éclairage à propos de l’Appel de Nantes.
➡️ Lire l’article sur le site de la SFSP
📰 Appel de Nantes : La santé mentale, c’est aussi l’affaire des villes ; Lien pour lire l’Appel de Nantes
Vous travaillez avec un.e, des élu.e.s ? Cet outil peut vous intéresser !
Le saviez-vous ?
La santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire. Les mandats des élu.e.s permettent d’avoir une action concrète sur de nombreux facteurs de santé.
Comment et pourquoi ?
Le Pôle ressources en promotion de la santé Bretagne propose de le découvrir en 10 minutes avec cet outil interactif
La difficulté d’avoir à s’y repérer parmi les différents dispositifs territoriaux de santé et à comprendre leurs rôles compliquent la participation des acteurs de terrain à ces instances.
En mettant à disposition une boîte à outils dédiée, la Fédération Addiction souhaite permettre aux structures d’addictologie partout en France de mieux appréhender l’organisation territoriale de la santé et d’identifier les dispositifs impliqués dans les parcours de soin, de prévention et de réduction des risques.
Cette boîte à outils est le fruit d’une démarche participative au sein du réseau des adhérents de la Fédération : treize représentants d’établissements se sont impliqués pour établir un diagnostic des besoins des adhérents, présenter les solutions possibles et mettre en forme les ressources correspondantes.
La boîte à outils sur les dispositifs territoriaux en santé comporte pour chaque dispositif :
- une fiche synthétique,
- l’interview d’un adhérent de Fédération Addiction retraçant son implication dans ce dispositif,
- le recueil des textes juridiques,
- ainsi que des articles et rapports publiés sur ce sujet.
Source : La boîte à outils sur les dispositifs territoriaux en santé – Fédération Addiction
Le fonctionnement de la médecine libérale en France est désormais rattrapé par l’évolution des services de santé publique. Ainsi, la coordination entre les différentes professions médicales et paramédicales devient d’autant plus nécessaire à l’échelle des territoires. Echanges autour des enjeux liés aux Maisons de santé et aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) avec Frédéric Dugué, médecin, spécialiste de santé publique.
📻 Pour lire l’article ou ré-écouter la chronique du 9 janvier sur Radio France (16 min)
La revue Géocarrefour, dans ce double numéro, aborde la question de la transition alimentaire à travers deux entrées distinctes :
« Penser les transitions des systèmes alimentaires par et pour les territoires« , avec différents regards autour des acteurs et des échelles de la transition, en faisant état à la fois des dynamiques de reterritorialisation et de changement et d’autre part des initiatives citoyennes (ou hybrides) associant acteurs socio-économiques et associatifs.
« Penser la transition par la construction de politiques publiques intégratives« , en élargissant la focale à des apports théoriques, conceptuels et méthodologiques pour alimenter des perspectives d’analyse sur la gouvernance des transitions alimentaires.
En dehors du fait que je me rends assez régulièrement dans un cabinet dentaire, je n’ai pas de lien ni d’intérêt particulier concernant la santé bucco–dentaire. Je souhaite vous parler des territoires et de la territorialisation des politiques publiques de santé. Depuis les années 1970–1990, la territorialisation des politiques publiques de santé s’impose. Ce sujet complexe peut être appréhendé sous plusieurs angles.
Pour quelles raisons cette territorialisation est–elle importante ?
Deux supports de présentation des évaluations d’impacts sur la santé (EIS) en Nouvelle-Aquitaine ont été réalisés dans le cadre de Comodeis : l’un à destination des délégations territoriales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et l’autre à destination des élus des collectivités territoriales
Support à l’intention des Délégations Territoriales de l’ARS (DT-ARS) Nouvelle Aquitaine
Ce document reprend les éléments de bases pour aider les DT-ARS dans leurs démareches de plaidoyer sur les EIS auprès des collectivités territoriales (ou autres).
Support de plaidoyer pour la promotion de l’EIS à destination des élus
- Ce document reprend des arguments sur l’intérêt de mettre en œuvre une démarche EIS sur sa collectivité.
- Il comprend une partie didactique et une autre avec des témoignages d’élus ayant déjà mise en place la démarche avec succès.
- Il en existe un par département avec les contacts locaux. (DT-ARS et Promotion Santé NA).

Ce document s’adresse tant aux urbanistes, aménageurs, architectes, élus, personnels des collectivités territoriales qu’à des experts en santé publique qui cherchent à développer les pratiques d’aménagement des territoires favorable à la santé et à la prévention des cancers.
Ils pourront s’initier aux démarches et approches en jeu en matière d’aménagement favorable à la santé, puis découvrir les constats et actions envisageables pour faire face aux principaux facteurs de risque de cancers évitables. Ils pourront approfondir ces différents aspects en se référant à l’état des lieux complet.
Consulter l’argumentaire
Dans la continuité de sa démarche d’ouverture des données, algorithmes et codes, la Direction de la Recherche, de l’Evaluation, des Etudes et des Statistiques (DREES) met aujourd’hui à disposition du grand public un outil de datavisualisation dénommé VILAS (Visualisation d’Indicateurs Localisés sur l’Action Sociale) des principaux indicateurs portant sur l’action sociale conduite par les Conseils Départementaux.
Cette contribution, réalisée en compilant l’ensemble des travaux réalisés par les 19 centres de ressources politique de la ville sur l’évaluation des contrats de ville, s’attache à mettre en lumière et qualifier leur action sur cette question de l’évaluation tout en proposant une analyse du portage des démarches et des ingénieries à l’œuvre. Elle fait aussi un focus sur les modalités de mise en œuvre des évaluations et enfin, tire des enseignements et émet des propositions d’amélioration croisant les travaux menés localement.
Fondé sur des études originales commandées par le Comité européen des régions, ainsi que sur des recherches d’universitaires, des contributions d’autres institutions européennes et des informations en libre accès, ce rapport expose des faits et des données à l’intention des décideurs politiques et d’autres parties prenantes concernées. Le rapport met l’accent sur les défis les plus pressants que doivent relever les villes et les régions de l’Union européenne, à savoir les conséquences économiques et sociales de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, les effets persistants de la pandémie de COVID-19 et la relance qui est dès lors nécessaire, l’urgence climatique et la transition énergétique, la lutte contre les inégalités et les perspectives en matière de construction de la démocratie, telles qu’elles se dessinent à la lumière des conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe.
Cliquer pour accéder à 4739%20EU%20Annual%20Report%202022%20Factsheet%20FR.pdf
Avec l’arrivée des températures plus fraîches, l’Anses alerte sur le risque lié à l’utilisation de certains appareils qui ne sont pas prévus pour se chauffer en intérieur : barbecue, brasero ou groupe électrogène. Ces pratiques peuvent entraîner une intoxication grave voire mortelle au monoxyde de carbone.
https://www.anses.fr/fr/chauffage-attention-intoxications-monoxyde-carbone
Avant la crise sanitaire, un habitant de quartier prioritaire de la politique de la ville sur cinq est bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA) et un habitant sur quatre de la prime d’activité. Les restrictions d’activité de l’année 2020 provoquent une forte augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits à Pôle emploi en catégorie A et une diminution du nombre de bénéficiaires de la prime d’activité, dans ces quartiers comme ailleurs. L’augmentation des bénéficiaires du RSA est également importante mais s’infléchit plus rapidement dans les quartiers prioritaires que dans les autres territoires au cours de l’année 2020. En 2021, le nombre de bénéficiaires du RSA retrouve son niveau d’avant-crise en quartier prioritaire plus tôt que dans les autres territoires, quels que soient la situation familiale ou l’âge des allocataires.
Réalisée par l’Ireps Occitanie, cette bibliographie commentée, sans avoir l’ambition d’être exhaustive, rassemble des ressources sélectionnées dans l’objectif d’apporter un éclairage sur ces différents dispositifs, sur le contexte dans lequel ils s’inscrivent et sur les enjeux de leur articulation.
La bibliographie se divise en cinq grandes parties
- La première partie signale les textes législatifs et fondateurs à connaître.
- La seconde partie apporte des données de cadrage et fait un état des lieux des dynamiques territoriales de santé (DTS) et de l’exercice coordonné en France.
- La troisième partie se concentre plus particulièrement sur la question de l’articulation entre les DTS et l’exercice coordonné, en évoquant notamment les freins rencontrés et les leviers susceptibles de la favoriser.
- La quatrième partie propose une sélection de sites-ressource nationaux et régionaux à connaître.
- La cinquième partie consiste en un glossaire des dispositifs et des acteurs fréquemment mentionnés dans les documents rassemblés dans la présente bibliographie, accompagné de définitions.
source : Ireps Occitanie – Bibliographie commentée : Dynamiques territoriales de santé et exercice coordonné
Cet ouvrage s’inscrit dans la campagne du Shift Project et de ses partenaires à destination des élus et décideurs des territoires français. Il sélectionne et illustre – en s’appuyant sur nombre d’exemples locaux, d’infographies et de dessins – les défis et transformations à réaliser pour six types de territoires : Villes, Campagnes, Métropoles, Montagne, Littoral, et Outre-mer. Il propose des démarches adaptées aux nouveaux enjeux.
Il plaide pour l’exemplarité des administrations territoriales et propose enfin un parcours type en 3 étapes pour bifurquer avant la fin du mandat (2026) :
1. Comprendre : prendre le temps de comprendre
et partager les enjeux ;
2. Mobiliser : bâtir un nouveau « projet de territoire » désirable,
sobre et résilient ;
3. Réorienter : aligner toute son action sur la nouvelle vision
et ses objectifs de résilience et de transition écologique
L’accès aux soins arrive en tête des préoccupations des Français. À l’heure du lancement du « CNR santé », les initiatives se multiplient. Agnès Firmin Le Bodo, la ministre déléguée en charge de l’organisation territoriale et des professions de santé, faisait savoir devant les élus des départements qu’il faut selon elle avant tout « libérer du temps médical ». Un accord en ce sens a été conclu avec plusieurs professions de santé. Pendant ce temps, que ce soit sous forme de propositions de loi ou d’amendements au projet de loi de financement de la sécurité sociale, les parlementaires avancent plusieurs cartes qui rejoignent parfois les projets du gouvernement : stages en zones sous-dotées pour les jeunes généralistes, prescriptions possibles pour les infirmiers en pratique avancée… Certains en revanche estiment toujours qu’il faut désormais de la coercition. Les clivages sont apparemment transpartisans.
Services de santé étudiante : la réforme prévoit le développement d’une offre territoriale
Source : Services de santé étudiante : la réforme prévoit le développement d’une offre territoriale
Le Réseau RECI souhaite apporter par cette note un regard sur l’effectivité de la prise en compte des discriminations dans les contrats de ville 2015 – 2023. Ce regard présente un bilan en demi-teinte sur la prise en compte effective des discriminations à l’échelle territoriale. Des avancées sont néanmoins relevées qui sont riches d’enseignements pour l’évaluation des contrats de ville et la future contractualisation en faveur des quartiers prioritaires. Cette note s’appuie sur les démarches d’accompagnement menées dans les territoires respectifs des membres du réseau, la participation à des temps d’échanges régionaux et nationaux et une veille documentaire sur le sujet.
Cliquer pour accéder à Point-de-vue-sur-PLCD-2022-22-10-12.pdf
Ce café CPTS est consacré aux mesures du rapport Braun sur la prise en charge des urgences et soins non programmés qui concernent les CPTS.
Cliquer pour accéder à Urgences-SNP-et-la-place-des-CPTS.pdf
Rassemblés au sein du Comité de Liaison Inter Ordres (CLIO), les sept ordres des professions de santé avaient été invités par M. François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, et Mme Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, à formuler des propositions pour répondre aux attentes fortes des Français en matière d’accès à la santé alors que près de 7 millions de nos concitoyens n’ont pas de médecin traitant, dont 600 000 en affection longue durée.
La Boussole de la démarche locale en santé | un nouveau dossier Comprendre et Agir de PromoSanté IdF
Les ASV (Atelier Santé Ville), CLS (Contrat Local de Santé) et CLSM (Conseil Local de Santé Mentale) ont pour mission de mettre en œuvre des politiques publiques à l’échelle d’un territoire.
Avec ou sans expérience, la prise de fonction de coordinateur santé est rarement immédiate. En effet les coordinateurs de ces dispositifs doivent mobiliser de nombreuses compétences et outils.
En voici un panorama qui pourra être utile aux coordinateurs et plus largement à tout professionnel concerné par la coordination et la mise en œuvre de projets en promotion de la santé.
Source : La Boussole de la démarche locale en santé | PromoSanté IdF
Inégalités territoriales de santé : les maires ruraux dénoncent un « désastre sanitaire français »
Réunis à partir de ce 30 septembre 2022 en Dordogne pour leur congrès, les maires ruraux présentent de nouvelles données sur les inégalités territoriales d’accès à la santé. En référence à la moyenne nationale de 0,83 médecin généraliste pour 1.000 habitants, il manquerait notamment près de 3.400 médecins généralistes en milieu rural, alors que des bassins de vie urbains sont excédentaires. Les déserts médicaux seront au cœur du Conseil national de la refondation Santé dont la première réunion se tiendra au Mans le 3 octobre 2022.
Source : Inégalités territoriales de santé : les maires ruraux dénoncent un « désastre sanitaire français »
Le webinaire
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Continuer à lire « L’Education thérapeutique du Patient dans les dispositifs territoriaux de santé – mai-juin et septembre 2022 »Publiée à l’occasion du 18ième Congrès de Régions de France, la publication est organisée en deux parties : les données financières générales et les grandes politiques régionales.
Source : RDF-Chiffres-Cles-2022-220901.pdf
Le nouveau symposium, qui sera organisé le mardi 18 octobre au siège du Groupe VYV, portera sur le thème : Territoires durables et « une seule santé » : un enjeu pour repenser et évaluer les politiques publiques ?
Sujet au coeur de l’actualité, avec la loi 3DS du 21 février 2022 (Différenciation, Décentralisation, Déconcentration, Simplification), le PNSE4 (Plan National Santé-Environnement 4) portant sur « un environnement, une santé » (2021-2025) ou le rapport d’information sénatorial de mars 2021 ; cette thématique correspond également à une déclinaison du fil rouge sur la transition de l’ADT INET issu de son manifeste « Anthropocène et pouvoir d’agir », et se situe en lien avec les travaux de recherche du Larequoi sur les approches gobales et intégrées en santé.
Le concept «Une seule santé» («One Health») promeut une approche plus globale et plus préventive de l’accès à la santé humaine, animale et environnementale sur tous les territoires. Il s’agit de s’appuyer sur des programmes, des politiques, des législations et des recherches à porter conjointement par toutes les parties prenantes de la société.
L’enjeu est donc de savoir comment mobiliser les acteurs (collectivités locales, État, structures médico-sociales, entreprises, associations, …) sur cet impensé des politiques publiques.
La présente étude décrit la médiatisation sur Twitter de 100 QPV représentatifs de la diversité des QPV (encadré 1). Des éléments explicatifs
de la visibilité très inégale entre 2010 et 2019 sont apportés en prenant en compte à la fois les caractéristiques socio-démographiques et des variables de médiatisation (encadré 2). Cette étude propose aussi une explication du
caractère très irrégulier de la présence de ces quartiers sur Twitter et met en évidence les changements de sujets et de participants au débat en ligne sur les QPV qui sont liés à la forte corrélation entre violences urbaines et visibilité des quartiers prioritaires sur les réseaux sociaux
Source : ANCT-210704-ONPV-EtudeImageQuartiers-V4.indd – image-des-quartiers-sur-twitter.original.pdf
Une analyse de Emma Ross, chargée d’études au Programme Santé, et d’Iona Lefebvre, chargée d’études en Dynamiques Territoriales, pour l’Institut Montaigne.
Source : Inégalités de santé : quelle situation dans les quartiers pauvres ? | Institut Montaigne
Alors que leur visibilité dans les médias traditionnels (la presse, la télévision et la radio) est légèrement décroissante depuis une dizaine d’années, les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont de plus en plus mentionnés sur le réseau social Twitter. Cette visibilité présente des traits caractéristiques comme sa focalisation sur un nombre très limité de quartiers et son irrégularité dans le temps. Les variables les plus explicatives de l’intensité de la médiatisation d’un quartier sont sa taille en termes de population mais aussi le niveau mesuré d’insécurité dans ce quartier, le type d’habitat et dans une moindre mesure la part des jeunes vivant dans ce quartier. La médiatisation dans les médias traditionnels joue aussi un rôle important dans la visibilité des QPV, de même que l’implication sur le réseau social d’ « experts négatifs » tweetant sur de nombreux quartiers lors des pics de surmédiatisation. Ces pics sont caractérisés par un rétrécissement des sujets abordés au profit de ceux liés à l’insécurité, mais aussi par un changement des acteurs postant ces tweets. Les comptes des médias sont nettement plus actifs dans ce contexte et contribuent à rendre moins visibles les tweets liés à la vie associative, culturelle ou institutionnelle des quartiers.
Source : PUBLICATIONS | ONPV.fr – Observatoire National de la Politique de la Ville
Quelle différence entre MSP et CPTS ? Association 1901 ou Sisa ? Quelle coordination en CPTS ou en MSP ?…
Neuf questions, neuf réponses, neuf épisodes pour tout tout tout comprendre de l’exercice coordonné !
Avec Carine Renaux, infirmière en pratique avancée à la MSP de Laënnec, Victor Terraza, masseur-kinésithérapeute à la MSP créonnaise, et Pascal Gendry, médecin généraliste au Pôle Santé du sud-ouest mayennais.
Source et ensemble des 9 épisodes : #neConfondonsPastout : un éclairage en vidéo sur les notions de l’exercice coordonné – AVECSanté


