« Les quartiers populaires sont le plus souvent regardés par le prisme de la jeunesse. Pourtant, on sait que la démographie évolue et que la population française vieillit. Entre 2015 et 2050, la proportion des personnes âgées va doubler. Aujourd’hui, un enfant sur deux deviendra centenaire.
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Cette évolution démographique doit nous questionner sur la prise en compte du vieillissement par les politiques publiques, au regard de multiples enjeux : l’habitat, la santé, la mobilité, l’offre de services, l’emploi, les loisirs, la cohésion sociale… »
Depuis que les institutions politiques se sont saisies des questions et des enjeux écologiques, le paradigme semble être le même: agir sur le consommateur, sur l’individu et sur son mode de vie. Pourtant, certaines de ces méthodes sont aujourd’hui remises en cause car considérées comme inopérantes, voire inadaptées. Au lieu de mobiliser, elles tendraient à accroitre le fossé entre, d’un côté, les classes supérieures et moyennes, qui ont les moyens financiers de changer leurs habitudes de vie et de consommation, et d’un autre, les classes populaires, pour lesquelles l’application des «écogestes» peut être vécue comme une injonction et avoir pour conséquence de dégrader leurs conditions de vie.
