Santé publique France publie aujourd’hui les résultats d’une première évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) ayant estimé les bénéfices sanitaires associés au développement des espaces verts urbains et des mobilités actives (marche et vélo notamment), ainsi qu’à la réduction de l’exposition de la population à la pollution de l’air, au bruit des transports et la chaleur.
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La santé, un argument plus porteur que l’écologie pour verdir les villes ? The Conversation
Un article sur les espaces verts comme possibles vecteurs de maladies dans les villes, notamment en hébergeant une certaine biodiversité « nuisible » et les points de vigilance à adopter lors de leur conception et des plantations.
Extrait du résumé exécutif :
« Cette étude adopte une approche unique en économie en proposant une première évaluation du
volume et de la valeur des services sanitaires et environnementaux rendus par les espaces verts,
qui engobent dans cette étude toutes les surfaces et éléments naturels en milieu urbain, publics et privés,
à l’exception des points d’eau. Ainsi, en France, en 2023, Asterès a quantifié les bienfaits des espaces
verts urbains à 22 000 vies sauvées, 275 000 pathologies évitées, 20 Mt de CO2 stocké ou encore 1,4°C
de moins en moyenne en été, correspondant à 2,3 Md€ de valeur tangible créée pour la société. En
intégrant l’activité directe générée par les entreprises du paysage et des végétaux, l’empreinte
économique totale des espaces verts en milieu urbain est estimée à 5,6 Mds€ en 2023.«
Résultat de la fabrique prospective « La nature dans les quartiers prioritaires » qui visait à identifier en quoi le développement de la nature dans les QPV peut apporter des réponses innovantes aux enjeux de ces quartiers.
Auteurs : Sandra Hoibian, Lucie Brice-Mansencal, Eliot Forcadell
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L’artificialisation des sols, en lien avec l’étalement urbain, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et d’érosion de la biodiversité. La France s’est fixée en 2021 l’objectif de « Zéro artificialisation nette » (ZAN) à partir de 2050. Concrètement les territoires – communes, départements, régions – doivent réduire de 50 % leur rythme de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030. À l’impératif écologique s’ajoute la nécessité d’offrir un cadre de vie agréable aux habitants, souvent associé à la présence d’espaces naturels. Deux objectifs pas toujours simples pour les élus locaux qui doivent aussi répondre aux besoins des habitants en termes de logements et d’infrastructures, développer l’attractivité économique de leurs territoires et attirer des entreprises. Des dynamiques qui se sont, pendant ces trente dernières années, souvent accompagnées d’une artificialisation des sols.
Afin de susciter l’intérêt des acteurs de l’agriculture et de l’alimentation à répondre aux enjeux d’accessibilité à une alimentation durable dans les quartiers prioritaires de la ville, et afin d’intégrer des actions en faveurs d’un accès à une alimentation durable et de qualité pour tous dans les nouveaux contrats de ville, PQN-A a réuni le 29 juin 2023 les réseaux de la politique de la ville et des Démarches Alimentaires de Territoire (DAT). La visite s’est tenue dans le quartier de Dravemont à Floirac (33), sur le territoire du Projet Alimentaire de Territoire (PAT) du Grand Projet des Villes de la Rive Droite sur la métropole bordelaise.
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Cette synthèse des connaissances s’inscrit dans le projet Villes vivantes dont l’objectif est d’aider les municipalités à se doter d’actions concrètes pour mettre en œuvre des trames vertes de proximité au bénéfice de certains groupes de population pouvant davantage subir les effets délétères des changements climatiques comme les personnes aînées et les personnes en situation de défavorisation. Les épisodes plus fréquents de chaleur accablante et de froid extrême prévus en lien avec le phénomène des changements climatiques auront des conséquences sur les modes de déplacements ou de transport actifs de ces personnes. En se basant sur une cinquantaine d’études, cette synthèse présente plusieurs facteurs individuels ou personnels, de l’environnement physique ou bâti, de l’environnement social, climatique ou météorologique qui influencent les déplacements actifs ainsi que l’utilisation des trames vertes chez les personnes aînées ou celles en situation de défavorisation.
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« OBJECTIFS :
- Concilier qualité de la réponse aux nombreux enjeux écologiques existants (sols, eau, biodiversité, pollutions, bilan carbone…) et qualité du paysage créé, en termes d’esthétique et d’usages. Un projet écologique d’espace public paysager ne présage pas d’un type de paysage produit.
- Présenter la conduite de projet pour une conception écologique des espaces publics paysagers
L’ouvrage « Conception écologique d’un espace public paysager. Guide méthodologique de conduite de projet » s’adresse en premier lieu aux commanditaires, maîtres d’ouvrage publics ou privés. Il se situe dans le prolongement des réflexions menées dans le cadre du label de gestion écologique EcoJardin et présente, dans une première partie, les enjeux de conception écologique. Puis, en 10 fiches action, il propose des recommandations pour mener le projet depuis les phases amont de diagnostic et de programmation, puis de conception et de réalisation du chantier, et, enfin, de suivi, de gestion et d’animation du site.
Commanditaires, concepteurs, entrepreneurs, gestionnaires et usagers, nombreux sont les acteurs autour d’un projet d’espace public paysager. Parce que chaque projet est une aventure humaine collective singulière, de nombreux exemples de projets et des témoignages ponctuent et enrichissent le guide.
En 2023, la première édition de 2014 a fait l’objet d’une actualisation afin d’enrichir le contenu (ressources utiles, réalisations inspirantes, témoignages), tenir compte des évolutions règlementaires et proposer une nouvelle mise en page graphique. »
Une étude américaine constate que vivre près de 30% d’espaces verts ralentirait le vieillissement cellulaire. Les personnes vivant près d’îlots de verdure sont en moyenne biologiquement plus jeunes de deux ans et demi.
