La Santé dans toutes les politiques (SdTP) est un instrument de politique qui exprime une vision globale de la santé et qui soutient des actions intersectorielles coordonnées afin d’améliorer les déterminants sociaux de la santé.
Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pourraient adopter une politique-cadre axée sur la SdTP pour assurer une prise en compte plus systématique de la santé dans l’ensemble des politiques publiques sous leur juridiction, au-delà des soins de santé.
Cet article vise à permettre aux acteurs de santé publique de mieux comprendre la SdTP et à clarifier ce à quoi on peut s’attendre d’une approche axée sur la SdTP dans le contexte politique canadien.
Le projet de revitalisation porté par la Mairie d’Oloron-Sainte-Marie dans le cadre du dispositif Petites Villes de Demain et, plus largement, la Communauté de Communes du Haut-Béarn au titre du projet d’aménagement du territoire, a pour objectif la reconquête de la polarité principale. Ce projet a vocation à redéfinir positivement les habitudes des oloronais.es (déplacements, consommation, occupation de l’espace public, etc.).
Outil d’aide à la décision, l’EIS permet l’optimisation de la prise en compte de la santé et de l’équité dans un projet ou programme. La Mairie d’Oloron a ainsi sollicité cette étude pour assurer que le projet favorise effectivement la santé et la qualité de vie des habitant.e.s et pour co-construire le projet avec ces dernier.es.
4 composantes du projet ont été retenues pour être analysées finement au prisme des enjeux de santé :
la rue Louis Barthou,
la rue de Révol,
l’articulation entre ces deux axes (Barthou et Révol) et la friche Remazeilles
les jonctions entre les espaces clés du territoire (Place Mendiondou, Place Jaca, etc.)
Enjeux de santé du projet de revitalisation, Energies Demain, 2022
Dans le cadre de la mission régionale « Santé et Territoires » et avec le soutien de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, l’Ireps Nouvelle Aquitaine propose depuis 2021 des Temps d’Échanges de Pratiques (TEP) et des webinaires thématiques régionaux à destination des Animateurs de Santé Publique (ASP) et des coordinateurs de projets territoriaux de santé : Contrats Locaux de Santé (CLS), Conseil Locaux de Santé Mentale (CLSM) et Ateliers Santé Ville (ASV) néo-aquitains.
Les dynamiques territoriales de santé animés par les Animatrices et animateurs de Santé Publique (hôpital hors les murs ou hôpital promoteur de santé) et les coordinateurs et coordinatrices de Contrat local de santé (CLS), conseil local de santé mentale (CLSM) et atelier santé ville (ASV) constituent des cadres d’intervention privilégiés.
La crise sanitaire a prouvé l’intérêt de pouvoir s’appuyer sur de tels projets partagés qui, de par leur dimension partenariale et locale, ne peuvent se réduire à des programmations d’actions.
De ce fait, la question de l’évaluation de ces dynamiques nécessite de prendre en considération leurs spécificités.
Quelles sont les ressources, les outils sur lesquels on peut s’appuyer pour amener les acteurs à cheminer ensemble localement sur cette thématique ?
Le Parc naturel régional Médoc rénove la ferme de Lorthe qui accueillera la future Maison du PNR Médoc
La future Maison du Parc accueillera l’équipe du Parc (correspondant à un effectif au complet d’environ 23 personnes, entre les agents, les stagiaires et services civiques)
Elle assurera des fonctions administratives mais aussi d’accueil et d’information du public, d’exposition et d’animation
Elle a également vocation à accueillir un centre de ressources dans les domaines de compétence du Pnr
A l’issue de la phase de cadrage, 5 déterminants de santé ont été
Environnement sonore
Interactions sociales, solidarité et prévention en matière de santé
Activité physique et mobilité
Alimentation (équipe salariée, projet pédagogique)
Qualité de l’air intérieur et extérieur
Le périmètre géographique concerne :
l’aménagement des futurs espaces publics et des futurs espaces dédiés à l’équipe salariée (intérieurs et extérieurs), notamment en termes de mobilier urbain, d’usages et d’appropriation
l’aménagement des abords du site (départ du sentier des Marais de Beychevelle, accessibilité au site
À partir d’une analyse de la littérature, ce document :
décrit l’impact des différentes composantes des aménagements scolaires (salles de classes, de restauration, cours, accessibilité et services de proximité…) sur les déterminants de la santé (qualité de l’air, ambiance sonore, activité physique, confort thermique et visuel, accès à la nature…),
propose des éléments de recommandations, et des outils existants pour accompagner les acteurs dans l’aménagement d’écoles favorables à la santé.
Améliorer les parcours de santé et renforcer la coordination : maintien à domicile, aide aux aidants, articulation entre l’offre de soin libérale, le domicile et l’h ôpital, accompagnement et prise en charge adaptée des publics fragiles.
Garantir un accès équitable à la santé sur l’ensemble de l’agglomération : attractivité du territoire pour les professionnels de santé, offre globale de soins, formation, transport et « aller vers », identifier les besoins entre le rural et les deux principales communes.
Amplifier les actions de promotion de la santé : nutrition (alimentation, activité physiques), santé mentale (prévention suicide, addictions,…), logement, environnement, accès aux droits et aux services.
Afin de vous aider à remplir cette grille et d’analyser l’opportunité de mener une EIS sur votre projet nous vous recommandons de faire appel au soutien de votre Délégation Départementale ARS ainsi qu’à l’antenne de l’IREPS Nouvelle-Aquitaine de votre département.
Deux supports de présentation des évaluations d’impacts sur la santé (EIS) en Nouvelle-Aquitaine ont été réalisés dans le cadre de Comodeis : l’un à destination des délégations territoriales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et l’autre à destination des élus des collectivités territoriales
Support à l’intention des Délégations Territoriales de l’ARS (DT-ARS) Nouvelle Aquitaine
Ce document reprend les éléments de bases pour aider les DT-ARS dans leurs démareches de plaidoyer sur les EIS auprès des collectivités territoriales (ou autres).
Le quartier de Bel Air-La Grand Font comporte deux écoles élémentaires (Georges Sand , Emile Roux) et deux écoles maternelles (Jean Macé et Pauline Kergomard) accueillant au total, plus de 400 élèves. Dans le projet de rénovation du quartier, ces écoles vont être démolies et regroupées sur un seul site. L’implantation de l’école permettrait d’ouvrir le quartier sur la gare et de recréer un cœur de quartier.
En visant la réduction des inégalités scolaires liées à l’origine sociale, le projet de cité scolaire cherche également à agir sur les inégalités sociales de santé.
L’EIS souhaitée par la Ville d’Angoulême s’inscrit dans une réflexion globale concernant les vulnérabilités et fragilités auxquelles sont confrontées les habitants du quartier.
A l’issue de la formation de lancement de l’EIS et de la phase de cadrage, 3 déterminants de santé ont été retenus :
la lutte contre les discriminations de genre
la cohésion sociale
l’accès aux services
Le rapport comprend également la synthèse d’un travail d’urbanisme favorable à la santé (UFS) conduit en amont de l’EIS. Ce sont principalement, les facteurs environnementaux tels que la qualité de l’air, le bruit et l’adaptation au changement climatique qui ont été considérés. Les abords du bâtiment scolaire, ont également été traités sous l’angle de la sécurité routière.
Le CLS de Bordeaux Métropole recherche un.e stagiare à compter de mars 2023 ou plus tôt en fonction de la formation.
Le ou la stagiaire aura pour missions d’accompagner l’équipe du CLS sur :
l’évaluation du CLS 1ère génération et à la préfiguration du prochain contrat.
l’animation quotidienne du dispositif avec l’équipe de coordination du CLS
Profil du stagiaire
Formation : Étudiants de niveau Bac +5 dans le domaine de la santé publique
Savoirs : Connaissance du domaine de la santé publique (problématiques de santé et déterminants, des inégalités sociales et territoriales de santé) et des politiques publiques relatives à la prévention en santé, Connaissance des collectivités territoriales et des problématiques de santé portées par les communes et acteurs de santé
Savoir-faire : Capacité à appréhender des sujets techniques, politiques et réglementaires, forte aptitude rédactionnelle, esprit d’analyse et de synthèse, techniques de communication et d’animation
Savoir être : aisance relationnelle, adaptabilité/flexibilité, réactivité, goût du travail en équipe, esprit d’initiative et autonomie
Informations complémentaires
Stage de 6 mois, démarrage en mars ou avril 2023 au plus tard (envisageable plus tôt selon
formation)
Indemnités de stage selon la législation en vigueur
Stage basé à Bordeaux centre (tram A arrêt Mériadeck)
Convention de stage obligatoire
Contact
Envoyer lettre de motivation et CV, de préférence par mail, avant le 15 décembre 2022 à Cloé Baty, chargée de mission Contrat local de santé au sein du service « santé et résilience ».
Référent pour l’ARS : Raphaël Peynaud, ARS Aquitaine, Délégation départementale de la Gironde
Élue référente : May Antoun, Conseillère déléguée aux Relations avec les usagers de la COBAS, Adjointe aux affaires sociales et solidarité d’Arcachon, Conseillère départementale du canton Teste-de-Buch
Date de labellisation: 28 juillet 2021
Assemblée plénière de lancement : 3 mars 2022.
Phase actuelle : Plan d’actions en cours d’écriture
Axes stratégiques
les axes stratégiques du CLSM de la Cobas s’articulent avec le PTSM Gironde et l’axe santé mentale du CLS Pays Barval
Mettre en place un observatoire de la Santé Mentale
Permettre l’accès et la continuité des soins
Favoriser l’inclusion sociale, l’autonomie et la pleine citoyenneté des usagers
Participer aux actions contre la stigmatisation et les discriminations.
Dans le cadre de l’évaluation globale du CLS 2018-2023 du Médoc et de la préparation du prochain contrat, le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional (Pnr) recrute un(e) stagiaire pour contribuer à l’identification des apports de ce CLS et à la préfiguration du prochain contrat.
Objectif du stage
Contribuer à identifier les apports du CLS et les bénéfices de ses actions pour les habitants et les partenaires
Participer à caractériser les besoins prioritaires de santé et les capacités d’engagement des différents types d’acteurs en vue du renouvellement du CLS
Constituer une aide au renouvellement du CLS par la formulation de recommandations
Les principales missions seront :
Contribuer à la formalisation et à la réalisation de l’évaluation globale en distinguant l’évaluation du programme d’actions du CLS de l’évaluation du dispositif du CLS
Participer aux différentes instances du CLS (comité de pilotage, groupes de travail, etc.) et aux modalités de consultation des habitants
Contribuer à la préfiguration des axes prioritaires du futur CLS
Concourir à l’élaboration et à la mise en oeuvre du séminaire santé bilan-perspectives
Profil recherché
Etudiant(e) en sciences humaines, santé publique ou développement local. Niveau Master 2
Période
Début du stage souhaité à partir de novembre – décembre 2022 pour une durée de 6 à 9 mois
Lieu
Saint-Laurent-Médoc, dans les locaux du Pnr Médoc. Possibilités de journées de télétravail.
Les ASV (Atelier Santé Ville), CLS (Contrat Local de Santé) et CLSM (Conseil Local de Santé Mentale) ont pour mission de mettre en œuvre des politiques publiques à l’échelle d’un territoire.
Avec ou sans expérience, la prise de fonction de coordinateur santé est rarement immédiate. En effet les coordinateurs de ces dispositifs doivent mobiliser de nombreuses compétences et outils.
En voici un panorama qui pourra être utile aux coordinateurs et plus largement à tout professionnel concerné par la coordination et la mise en œuvre de projets en promotion de la santé.
Pour répondre à la croissance de la population collégienne en Gironde, le Département s’est engagé dans un Plan collèges qui prévoit, la création de 14 nouveaux collèges et la réhabilitation de 10 collèges existants représentant 670 millions d’euros d’investissement.
Dans ce cadre, la ville de Mérignac a été identifiée comme un territoire prioritaire pour la construction d’un nouveau collège de 700 places, dans la mesure où les quatre collèges présents dans la commune sont proches d’avoir atteint leurs effectifs maximaux. Ce projet ambitionne également d’assurer un meilleur maillage territorial en proposant un établissement en extra-rocade, dans le quartier de Beutre, permettant de faciliter l’accès aux habitants installés à l’ouest de la commune.
Le projet s’inscrit dans une réflexion globale visant le respect des critères de développement durable, d’économies d’énergies et de recherche d’innovation. En dépassant les contraintes liées au site géographique, le projet du futur équipement vise également une nouvelle image du quartier et son désenclavement.
Si le choix du lieu d’implantation du collège reste un intangible, il soulève néanmoins certaines interrogations.
Dans un premier temps, ces interrogations concernent les effets potentiels sur la santé des futurs élèves et personnels du collège, de la proximité de l’aéroport de Bordeaux Mérignac, avec le risque d’exposition aux nuisances sonores.
Dans un deuxième temps, elles concernent les effets de l’implantation du collège sur la santé des habitants du quartier, du fait des nuisances sonores qui pourraient être provoquées par la cour de la récréation mais également par les nouveaux axes routiers qui devront être aménagés pour permettre l’accès au site, qui demeurent limités à ce jour.
Deux grands objectifs étaient initialement poursuivis par l’EIS du projet de construction du collège de Beutre :
Evaluer les effets potentiellement positifs et négatifs du projet de construction du collège sur la santé des publics (enfants, communauté éducative, riverains) et en particulier au regard de :
des conditions d’accueil
du cadre d’ensemble et des interactions avec l’environnement extérieur (aéroport, habitations, trafic routier, etc.)
Faire des propositions permettant d’ajuster le projet, notamment au regard de :
la qualité du bâti et de sa configuration
la réduction des différentes nuisances
le cadre de vie (accès des services notamment d’activité physique, accès à la nature…)
l’adaptation au changement climatique / le partage des espaces
Le travail réalisé par le comité technique a permis de prioriser l’évaluation sur 6 déterminants qui semblent être les plus impactés par le projet et/ou pour lesquels il existe des marges de manœuvre dans le projet.
A la suite de nombreuses tentatives de déménagement et au regard de la vétusté de certains bâtiments, Val de Garonne Agglomération souhaite réaménager et réhabiliter l’accueil de loisirs sans hébergement communautaire (ALSH) de Marmande.
Le projet de réhabilitation de l’ALSH est envisagé dans une volonté de prise en compte du bien-être des habitants du territoire mais également dans un objectif de préservation de l’environnement.
Ces orientations se placent dans la continuité de l’engagement de Val de Garonne sur ces thématiques. Ce dernier s’est traduit notamment par la signature d’un contrat local de santé en 2018, d’un contrat de transition écologique, mais aussi par l’élaboration d’un PCAET (plan climat air énergie territoire).
Ainsi, l’EPCI de Val de Garonne agglomération souhaite mener une évaluation d’impact de ce projet sur la santé, des enfants usagers du centre, des personnels, mais aussi des riverains, afin d’apporter une réponse à ces enjeux multiples.
Au regard des contraintes budgétaires, et de la marge de manœuvre disponible sur le projet, le comité de pilotage a souhaité restreindre le périmètre de l’EIS à la cour de récréation, incluant 4 déterminants de santé tels que :
les nuisances sonores en identifiant comment les espaces extérieurs peuvent les atténuer ou du moins, proposer des espaces/ambiances calmes
les compétences individuelles incluant le sentiment d’appartenance, l’estime de soi en ayant une réflexion sur les circulations extérieures et la définition des espaces selon les groupes d’âges et leurs besoins
la réduction des îlots de chaleur et le besoin de nature
les enjeux de cohésion sociale, avec la gestion de plusieurs groupes d’enfants et le besoin de rencontre.
L´objet de cette EIS est d´évaluer les effets sur la santé d´un projet de promenades de santé porté par la Ville de Pau et l’Agglomération Pau Béarn Pyrénées, destiné aux habitants du centre-ville.
Ces promenades seront créées grâce à des actions d´adaptation, voire de requalification de l’environnement urbain du cœur de ville.
Ce projet s´inscrit parmi les actions du programme « Action Cœur de Ville » de Pau et de l´Agglomération.
La « promenade » est un régime particulier de marche en ville dont les vertus ne se limitent pas à rendre l´exercice physique à la portée du plus grand nombre. Elle est aussi un acte social et un éveil des sens agissant sur la santé mentale des personnes. Les espaces verts ou salons de verdures envisagés qui jalonnent ces parcours pourrons constituer des lieux de repos et de ressourcement des promeneurs. Ils seront aussi des îlots de fraîcheur et des lieux de proximité pour les habitants vivant à leurs abords, où diverses activités, selon, pourraient aussi prendre places.
Afin de répondre à la question de l´impact sur la santé du projet de 12 itinéraires de promenades qui maillent le centre-ville de Pau, l’EIS a porté sur deux situations particulières :
le parcours de la Haute et Basse Plante
l´espace vert ou du salon de verdure du quartier Notre Dame.
Les recommandations sur des déterminants préalablement identifiés sont proposées en tenant compte des publics plus particulièrement exposés aux inégalités sociales de santé :
les personnes âgées (l´exercice physique et la marchabilité des parcours),
les femmes (déterminant « sentiment de sécurité »),
les personnes isolées et dont les vies sont précaires (déterminants vie sociale, éveil sensoriel, empowerment).
Les déterminants relatifs au réchauffement climatique ont aussi été regardés.
L’EIS a été financée avec le soutien l’ARS dans le cadre du dispositif Comodeis
Le Projet Alimentaire Territorial (PAT) a été initié en 2020 et associe de nombreux partenaires publics (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de Nouvelle-Aquitaine, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département de la Gironde, EPCI, chambres consulaires) et privés (Agrobio Gironde, Interbio Nouvelle-Aquitaine, les associations locales : Biotope Festival, Castillonnais en transition, les Râteleurs, …) constituant un Comité de pilotage. Son portage politique est assuré par le Vice-Président à l’Alimentation locale du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR). Un Groupe PAT, composé des élus référents au PAT des EPCI et des élus intéressés par les questions de l’alimentation locale, assure le suivi de la mise en œuvre des actions et joue un rôle de prospective.
Le programme d’actions du PAT du Grand Libournais s’articule autour de 5 axes stratégiques :
Foncier ;
Emploi et économie locale ;
Agroécologie et environnement ;
Santé et social ;
Restauration collective.
Missions du/de la Chef.fe de Projet Alimentaire Territorial (PAT)
Coordonner la mise en œuvre et le suivi des actions du PAT.
Animer un groupe de travail (public, privé) dédié à l’hébergement des saisonniers agricoles, à travers le pilotage technique de travaux d’élaboration d’un schéma d’accueil.
Animer un groupe de travail (éleveurs, vétérinaires) autour de l’enjeu de la désertification vétérinaire rurale, en vue de l’élaboration d’un plan d’actions en faveur de la pérennisation et de la coordination de l’offre de soins.
Animer une réflexion autour de la structuration d’une filière » maraîchage « , à travers des enjeux clés que sont :
l’accès au foncier (en lien avec le déploiement de l’observatoire du foncier administré par le chargé de projet) ;
l’accès à la ressource en eau.
Communiquer, en lien avec le conseiller en affaires européennes, sur les projets alimentaires territoriaux éligibles dans le cadre des programmes FEDER/OS-5 et LEADER auprès des porteurs de projet publics et privés.
Animer les instances du PAT et les groupes de travail thématiques.
Assurer la communication des actions mises en œuvre, en lien avec la chargée de communication (publication d’un bulletin d’information, site internet et réseaux sociaux).
Faciliter les synergies et les mises en relation sur le territoire entre les partenaires
Appuyer le développement et/ou le déploiement de projets annexes qui répondent à des besoins non couverts.
Assurer un rôle de veille et d’observation et être relai d’information.
Participer aux instances et dynamiques départementales, régionales dans lesquelles la coordination PAT est impliquée et identifiée.
📅 Les candidatures sont attendues d’ici le 31/08/2022 pour une prise de poste au plus tôt le 01/09/2022.
Cette newsletter trimestrielle aborde les actualités du Contrat Local de Santé mais aussi les événements en lien avec la santé du territoire Haute-Gironde.
Ce projet a vu le jour dans le cadre du groupe de travail CLS sur l’attractivité médicale dont l’objectif est de lutter contre la désertification médicale.
Les membres du groupe souhaitaient ainsi promouvoir le territoire auprès des futurs médecins (internes et remplaçants) afin de leur faire connaitre la dynamique en Haute-Gironde.
Dans un contexte de difficultés de recrutement paramédical, le service d’urgences du Centre hospitalier de Sainte-Foy-la-Grande traverse, actuellement une période particulièrement difficile.
Afin de poursuivre la prise en charge de tous les patients dans les conditions optimales de qualité et de sécurité, le Centre hospitalier de Libourne, en lien avec l’ARS Nouvelle-Aquitaine, a pris la décision de réorganiser le service d’urgence du CH de Sainte-Foy-La-Grande pour les nuits du 12, 13 et 14 mai 2022, entre 18h30 et 8h30.
Un travail sur les parcours de soins des patients et leur orientation lorsqu’ils doivent être hospitalisés a été réalisé avec l’appui des établissements Bergerac, Libourne, Marmande et Langon.
Le SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation) du centre hospitalier de Sainte-Foy-La-Grande sera opérationnel durant toute la période.
Initiée en 2018, la deuxième édition de l’enquête Zoom Santé Nouvelle-Aquitaine permet de dresser une photographie des comportements et des perceptions des Néo-Aquitains dans le domaine de la santé en 2021.
Grâce à une méthodologie et un questionnaire quasiment identiques, les évolutions des indicateurs de santé ressentie ont pu être mesurées, d’autant que le contexte sanitaire a été profondément modifié depuis 2018, entraînant des bouleversements dans les modes de vie, avec des répercussions psychologiques, économiques, sanitaires et sociales.
L’enquête, réalisée par voie postale, a eu lieu entre le 7 mai et le 30 juin 2021, lors d’une période de couvre-feu, auprès de 5 400 adultes de 18 ans et plus habitant en Nouvelle-Aquitaine.
Ce rapport compile ainsi l’ensemble des résultats de l’enquête 2021 par thématique et mesure les évolutions des indicateurs depuis 2018. Des plaquettes départementales présentant les principaux indicateurs seront prochainement publiées.
Aujourd’hui en France, l’espérance de vie des hommes les plus riches est supérieure de près de 13 ans à celle des hommes les plus pauvres. Cet écart inquiétant est représentatif d’un problème sous-estimé par les pouvoirs publics, celui des inégalités sociales de santé (ISS).
Alors que la santé est bien souvent pensée en terme de qualité des soins, la CNCDH rappelle l’importance de respecter la définition du droit à la santé et des engagements internationaux qui y sont rattachés en plaçant la lutte contre les ISS au cœur des politiques publiques.
Réunie en assemblée plénière le 17 février, la CNCDH a adopté à l’unanimité un avis dans lequel elle appelle les pouvoirs publics à faire de la lutte contre les inégalités sociales de santé une priorité des politiques publiques.
La CNCDH invite à mieux documenter le sujet en créant notamment un observatoire national indépendant sur les ISS.
Les déterminants sociaux de santé, tels que l’environnement, le travail ou encore le logement, restent défavorables aux personnes les plus vulnérables. Afin d’y remédier, la CNCDH recommande aussi la création d’une Délégation interministérielle de santé publique permettant des approches croisées à différentes échelles.
Enfin, elle invite à replacer les patients et la variété de leurs besoins au cœur d’une démocratie sanitaire effective et à améliorer la diffusion d’informations sur la santé.
Cette journée organisée dans le cadre de la Stratégie Petite Enfance – Santé & Environnement de l’ARS Nouvelle-Aquitaine a regroupé 130 professionnels des 12 départements.
Des experts, des crèches associatives et des collectivités ont échangé points de vue et expériences autour de 6 thématiques :
Hygiène et détergence : nettoyer sans se polluer en période covid?
Soigner la qualité de l’air intérieur : et si la COVID-19 allait améliorer nos pratiques?
Achats publics petite enfance et produits de nettoyage plus vertueux : acheter plus exigeant, c’est possible !
L’essaimage – la santé environnementale dans tous les EAJE d’un département : comment y arriver ?
Jouer autrement : osons retourner dehors !
Bâtir ou rénoverune crèche sainement : quelles recommandations ?
Interpellées par les habitants, les professionnels de santé, et soucieuses de l’équité en santé, les Villes et Intercommunalités agissent et s’engagent en faveur de l’amélioration de l’offre et de l’accès aux soins primaires.
Réalisé par le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS avec le soutien de la Banque des Territoires cet ouvrage a pour objectif de rassembler les pratiques des Villes-Santé en la matière.
Celles-ci y témoignent de leurs retours d’expériences via des exemples d’actions et des conseils pratiques.
Cette année et pour la toute première fois, le Parc naturel régional Médoc accompagne les éco-délégués des neuf collèges et lycées du territoire.
Information, formation et soutien tout au long de l’année…
Le Parc souhaite soutenir ces jeunes engagés pour le développement durable et tout mettre en œuvre pour qu’ils puissent aller au bout de leurs idées !
Depuis 2019, l’élection d’éco-délégués est obligatoire dans tous les collèges et lycées de France. Elle permet aux établissements de fédérer un groupe de jeunes à la de protection de l’environnement et de la biodiversité et d’initier des actions en faveur du développement durable.
De l’information à l’action : un accompagnement sur l’année.
En janvier 2020, le Parc naturel régional est sollicité par le Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté inter-degrés et inter-établissements (CESCii) du Médoc pour accompagner l’ensemble des établissements du territoire dans la mise en place de l’élection…
Comme pour les précédentes éditions, ce 3ème calendrier réalisé dans le cadre du CLS Médoc allie découverte du territoire, informations et partage de bonnes pratiques.
Il a été réalisé dans le cadre d’une démarche participative avec des habitants et des professionnels médocains.
Cette année les plantes sont à l’honneur.
Le Médoc recèle de plantes locales plus ou moins rares (dont certaines en voie de disparition à l’échelle nationale) mais qui ont toutes un fort intérêt écologique, scientifique et culturel.
Mais la nature, aussi belle soit-elle, n’est pas sans risque… certaines plantes, en milieu naturel comme à la maison, peuvent se révéler très allergènes voire toxiques.
Le calendrier aborde l’ensemble de ces sujets afin de sensibiliser les habitants et de leur faire prendre conscience que la qualité de l’environnement a un impact direct sur leur santé.
Le calendrier est diffusé en 15000 exemplaires dans les mairies.
Les études épidémiologiques sont nombreuses aujourd’hui à révéler l’association entre des facteurs d’exposition environnementale et des problèmes de santé, aigus comme chroniques, survenant à différents stades de la vie.
Citons, par exemple, l’exposition à la pollution de l’air associée à de nombreuses infections respiratoires, maladies cardiovasculaires et à certaines issues défavorables de la grossesse.
L’exposition aux nuisances sonores est également reconnue comme pouvant augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et perturber la qualité du sommeil.
Inversement, l’accès à certaines ressources et leur disponibilité, comme les parcs, les aires de jeux, ou les espaces verts, sont associés à un meilleur état de santé, de bien-être physique et psychique et à des comportements favorables à la santé.
Dans cette Synthèse, les auteures s’intéressent plus particulièrement à l’exposome dit « urbain », défini par Robinson et al. comme l’ensemble des éléments de l’environnement urbain favorables et défavorables à la santé, et ce, dès la vie in utero.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, un nouveau paradigme se diffuse et prend de l’ampleur au niveau national et international : la démarche « Une seule santé » (One Health dans la littérature internationale), qui considère que santé humaine, santé animale et fonctionnement des (socio)-écosystèmes sont interconnectés.
Ce FOCUS propose une sélection de ressources, sites utiles et formations, introduite par le point de vue d’une professionnelle de la promotion de la santé. Il s’accompagne d’une frise chronologique interactive permettant de situer l’apparition et l’évolution de cette approche.
A côté d’ « Une seule santé », d’autres appellations sont apparues, qui désignent des démarches proches mais avec des angles différents : un glossaire vous permet d’y voir plus clair.
Santé publique France publie dans sa revue trimestrielle La Santé en action du mois de septembre 2021 un dossier consacré au logement, déterminant de santé majeur et levier important pour l’amélioration de la santé des populations.
Pouvoir accéder à un logement décent est un droit fondamental et un déterminant de santé majeur, reconnu comme tel par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce numéro de La Santé en action propose une synthèse des connaissances scientifiques sur le mal-logement et présente des programmes visant à faciliter l’accès et le maintien dans un logement décent.
Une trentaine d’experts – des professionnels de terrain aux chercheurs et représentants des populations – ont contribué à ce dossier central.
Les municipalités disposent de nombreux leviers pour agir sur la protection et la promotion de la santé, ce qui en fait des alliées naturelles des acteurs de la santé publique.
Depuis un an et demi, de telles collaborations s’avèrent nécessaires pour faire face localement à la pandémie de Covid-19 et pour soutenir la sortie de crise.
Mais comment concrétiser des alliances avec le milieu municipal ?
Durant ce webinaire, Florence Morestin (Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé) et Denis Guérin (Espace MUNI) ont discuté des aspects concrets à considérer pour établir des collaborations entre acteurs de la santé publique et municipalités.
Ce webinaire était organisé conjointement par le Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé, Espace MUNI, le Réseau francophone international pour la promotion de la santé et la Société Santé en français.
Depuis plusieurs années, les acteurs de la dynamique qui soutient les aidants en Charente proposent un forum des aidants, permettant ainsi d’échanger, d’être informé et orienté.
Les 6 Contrats Locaux de Santé de la Charente sont partenaires de cet évènement, mettant souvent à disposition les lieux et apportant une aide matérielle et technique pour l’organisation des forums, qui réunissent de nombreux partenaires.
Cette année, crise sanitaire oblige, le Forum des aidants a eu une organisation hybride pour favoriser la participation du plus grand nombre !
Le 17 septembre dernier, les charentais et charentaises pouvaient :
soit prendre rendez-vous sur un des dix sites répartis en Charente, de 10h à 17h
Sur les sites, les charentais et charentaises ont été accueillis par des professionnels et des bénévoles, pouvant les informer et les guider sur leurs questionnements pour mieux vivre leur rôle d’aidant :
Comment concilier mon rôle de proche aidant avec ma vie personnelle, familiale et/ou professionnelle ?
Comment rechercher un répit ?
Quelles démarches dois-je effectuer pour faciliter le soutien à domicile ?…
Un accès vers les stands virtuels et la programmation de conférences et animations étaient également proposé pour participer pleinement à la journée depuis chez soi.
Dans le cadre de l’écriture de la nouvelle politique jeunesse de la Ville de Chambéry, l’IREPS ARA et l’ORS ARA se sont associés pour accompagner la Ville et l’Université Savoie-Mont-Blanc (USMB) afin d’analyser les futurs impacts possibles, de cette nouvelle politique, sur la santé et le bien-être des étudiant.es. Pour cela, une Evaluation d’impact sur la santé (EIS) de la dimension « étudiant.es » de la politique jeunesse a été réalisée.
Cette démarche effectuée dans le cadre du dispositif Emergence est particulièrement innovante. La plupart des EIS sont aujourd’hui réalisées sur des projets d’urbanisme et encore peu sur des politiques sociales.
Fruit d’une démarche partenariale d’une année, ce rapport décrit la méthodologie de l’EIS, les différentes étapes suivies, l’analyse des impacts potentiels de la politique sur les déterminants de la santé (à partir d’un croisement entre savoirs expérientiels et données scientifiques) ; ainsi que les recommandations formulées par le COPIL et les actions prioritaires retenues par la Ville et l’USMB.
Élue référente : May Antoun, Conseillère déléguée aux Relations avec les usagers de la COBAS, Adjointe aux affaires sociales et solidarité d’Arcachon, Conseillère départementale du canton Teste-de-Buch
Référent pour l’ARS : Raphaël Peynaud, ARS Aquitaine, Délégation départementale de la Gironde
Comité de pilotage de lancement : 23 avril 2021
Date de séminaire stratégique : 12 juillet 2021
Date de la signature : 2 mars 2022
Durée : 5 ans
Phase actuelle : validation du plan d’action
Axes stratégiques
Renforcer l’offre de soins et la prise en charge des publics
Soutenir l’autonomie des personnes âgées et personnes en situation de handicap ainsi que leur entourage
Améliorer les accompagnements en santé mentale
Promouvoir les habitudes de vie favorables à la santé
Du 7 décembre 2020 au 15 mars 2021, le collectif Place aux Piétons, en partenariat avec l’Ademe, a proposé aux Français de remplir une enquête en ligne pour recueillir leur ressenti sur la marchabilité de leur commune et leur avis sur la manière d’améliorer le sort des piétons dans les espaces urbanisés.
Près de 70 000 français ont répondu à cette enquête.
Dans cet article, vous trouverez une infographie avec les réponses et chiffres marquants de l’enquête ainsi que le tableau d’évaluation des 200 villes ayant obtenu plus de 40 questionnaires renseignés.
Cinq critères ont été établis pour améliorer l’usage de la marche :
Des trottoirs plus larges, bien entretenus, sécurisés et sans obstacles (41%)
Réserver les trottoirs aux déplacements à pied (30%)
Verbaliser davantage le stationnement des véhicules motorisés sur les passages piétons et les trottoirs (28%)
Modérer la vitesse des véhicules automobiles sur les lieux fréquentés par les piétons (27%)
Constituer un réseau complet de cheminement piétons dans la ville (25%)
À noter que ces demandes prioritaires évoluent en fonction de la taille des communes, mais aussi de l’âge des répondants. Par exemple, les moins de 34 ans privilégient une amélioration de l’environnement et de la végétalisation des cheminements, tandis que les plus de 65 ans demandent de réserver l’usage des trottoirs aux déplacements à pied et des aménagements tels que l’installation de bancs de repos, toilettes ou bornes d’eau potable.
Pourquoi et comment prendre en compte la santé dans les projets d’aménagement et/ou d’urbanisme d’une collectivité locale ?
Comment cheminer vers une prise en compte réussie de cette thématique dans les politiques publiques locales ?
Quels sont les outils sur lesquels les élu.e.s locaux et leurs services peuvent s’appuyer ?
Co-organisé par l’AUDAP, l’ARS (délégation des Pyrénées-Atlantiques) et l’IREPS Nouvelle-Aquitaine, le séminaire du 11 juin 2021 à Salies de Béarn a été riche en témoignages et retours d’expérience.
Filmée en intégralité, la rencontre a permis d’identifier les enjeux de la santé sur les territoires, d’apporter un éclairage pour mieux comprendre le rôle des collectivités locales et identifier différents outils et démarches pour agir durablement sur la santé et le bien-être des habitants.
Retrouvez en vidéo les interventions de :
Maritxu BLANZACO, Directrice départementale de l’ARS
Denis CANIAUX, Directeur général de l’Audap
Charlotte MARCHANDISE-FRANQUET, Responsable de la conception et du développement des premiers cours de l’Académie de la Santé de l’OMS, ex-Présidente du réseau français des Villes-Santé de l’OMS
Sébastien LODEIRO, responsable de l’antenne Charente-Maritime de l’IREPS Nouvelle-Aquitaine et coordinateur du dispositif COMODEIS
Cette fiche de la collection OPUS traite des infrastructures extérieures à vocation récréative, c’est-à-dire des infrastructures étant accessibles librement au public, sans être réservées aux membres d’une organisation, permettant la pratique d’activités récréatives ou sportives et répondant aux besoins des résidents.
Les aires de jeu comme les jeux d’eau (à l’exception des piscines et des pataugeoires), les terrains sportifs, les espaces de promenade et les pistes cyclables incluses dans les parcs et espaces verts en sont quelques exemples.
Ce numéro s’adresse aux intervenants de santé publique, aux organismes municipaux (municipalité, municipalité régionale de comté, etc.) ou à tout intervenant concerné par l’administration de ce type d’infrastructures.
Cette fiche s’adresse aux acteurs municipaux et ministériels, aux intervenants des centres de services scolaires qui planifient l’aménagement des écoles primaires.
Elle présente dans un premier temps l’influence que peut avoir l’aménagement des écoles primaires sur la santé et le bien-être de ses occupants. Elle expose ensuite les grands principes à privilégier pour des aménagements scolaires favorables à la santé, au bien-être et à la réussite éducative des jeunes.
À défaut de décliner les aspects techniques, la fiche liste des guides pouvant fournir davantage d’information. Elle regroupe aussi plusieurs outils et références utiles.
Dans ce numéro :
Des classes polyvalentes et adaptées
Des matériaux de construction résilients, isolants et favorisant la lumière naturelle
Des aménagements extérieurs sécuritaires favorisant les comportements actifs et le jeu libre
Et des réponses aux questions suivantes :
Quels aspects de l’aménagement scolaire affectent la santé et le bien-être de ses occupants?
Quelles sont les interventions qui permettent un aménagement scolaire favorable à la santé et au bien-être?
Comment repenser les cours d’écoles face aux défis urbains et climatiques actuels ?
Comment adapter ces espaces au bien-être des enfants dans un contexte de canicules de plus en plus fréquentes ?
Comment accompagner une action publique ambitieuse en la matière, pensée avec les usagers et usagères, enfants comme adultes ?
Une amorce de démarche participative a été testée fin 2020 à Bordeaux dans une école « pilote », et cette expérimentation est analysée. Ce travail se propose d’apporter des éléments de réponse par le partage de références et la proposition d’outils méthodologiques et pratiques.
Un premier livret expose un cadre général documenté et à visée pratique pour aborder la transformation des cours d’écoles en plaçant les principales personnes concernées au cœur du processus.
Un second livret présentent différentes démarches et aménagements de cours d’écoles végétalisées en France et dans le monde.
Dans le cadre de sa stratégie santé environnement petite enfance, l’ARS Nouvelle-Aquitaine présente l’édition d’un second guide de recommandations dédié, cette fois, aux crèches à bâtir ou à rénover.
Ce guide réalisé par l’association EKOLONDOI est le fruit de 3 ans de collaboration avec différents partenaires
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝘆 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 ?
Un diagnostic terrain illustré
12 fiches métier ou profil : Maire ou élu, directeur de structure, architecte, artisan, acheteur public…
14 fiches pratiques par thématique : l’implantation du bâtiment, les matériaux, la rénovation, l’aménagement…
De bonnes idées à piocher, des points de vigilance, des conseils, des rappels de réglementations…
La Communauté de Communes Sud Côte Chalonnaise (c.c.S.c.c.) a décidé de se doter d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) en 2015. Celui-ci est en cours de finalisation.
L’analyse montre que la contribution du PLUi en matière de santé est globalement positive. Elle peut être contrastée pour les thématiques liées au développement économique (agriculture et viticulture, situation énergétique du territoire, développement économique) qui peuvent générer des effets contrastés sur l’environnement et la santé.
Cet article interroge la capacité de l’EIS (Évaluation d’impact sur la santé) à influencer les choix d’aménagement urbain, orientés vers des politiques plus vertes, équitables et favorables à la santé.
Après avoir présenté la démarche EIS, les auteures exposent l’état des connaissances sur les relations entre les espaces verts et la santé puis elles illustrent, à travers quelques expériences françaises, la façon dont l’EIS aborde la problématique des espaces verts.
Enfin, l’efficacité des EIS à informer et faire évoluer les politiques est questionnée.
Cette étude, réalisée par Loïcka Forzy, Lou Titli, Morgane Carpezat et Claire Verdier, propose un éclairage qualitatif sur les logiques de recours aux soins des patients, à partir de 25 entretiens sociologiques réalisés entre janvier et avril 2019 sur trois territoires urbains ayant une accessibilité aux médecins généralistes légèrement inférieure à la moyenne nationale.
L’objectif était de comprendre comment la variable spatiale joue concrètement dans les logiques de choix des professionnels et dans l’organisation des pratiques de soins, mais également d’identifier quels autres facteurs peuvent apparaître comme des facilitateurs ou, à l’inverse, comme des freins dans l’accès aux soins.
Pour cela, l’étude se penche sur l’organisation, sur le plan spatial et temporel, des pratiques de soins, en les resituant dans des emplois du temps « ordinaires » et quotidiens.
➡️ Les résultats indiquent d’abord que le ressenti de la distance doit être replacé dans l’espace vécu des individus, multidimensionnel et propre à chacun. Il est susceptible de varier selon le type de professionnel considéré (médecin généraliste, autre professionnel médical de premier recours, auxiliaires médicaux et spécialistes de second recours).
➡️ Ensuite, la distance géographique n’apparaît pas comme un obstacle « en soi », mais elle peut le devenir lorsqu’elle se combine à d’autres facteurs (capacités de mobilité, maîtrise des contraintes professionnelles, charge familiale, etc.).
➡️ Enfin, la mise en perspective des pratiques de recours aux soins avec les représentations qu’en ont les enquêtés révèle que le vécu du manque et la propension à identifier et percevoir des obstacles dans l’accès aux soins ne sont pas nécessairement corrélés avec la « réalité » des difficultés rencontrées.
Ce site permet de présenter l’intégralité du CLS Haute-Gironde : description du territoire, mise en œuvre du projet, axes de travail, fiches actions, …
Les visiteurs pourront retrouver l’ensemble des actualités en lien avec le Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde.
Ce site permet de rendre visible les actions du CLS auprès des professionnels et du grand public.
Espace de capitalisation du webinaire du 30 septembre 2021 et des deux temps d’échanges de pratiques organisés les 26 avril et 4 mai 2021 avec les animateurs et animatrices de santé publique et les coordinateurs et coordinatrices des Contrats Locaux de Santé (CLS), Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) et Ateliers Santé Ville (ASV).
En 2019, la Communauté de communes Nord Est Béarn (CCNEB) et l’Agence Régionale de la Santé Nouvelle-Aquitaine se sont engagés dans une Evaluation d’Impacts sur la Santé (EIS) afin d’identifier collectivement les bénéfices et les préjudices des actions en faveur du patrimoine naturel puis de proposer dans une démarche participative des mesures de mise en œuvre et de gestion permettant de maximiser ou minimiser ceux-ci.
La CCNEB s’est engagée dans l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action en faveur Patrimoine naturel.
Parmi les actions en réflexion, on retrouve :
l’intégration d’un coefficient de potentiel de biodiversité par surface,
la plantation de haies
ou encore la protection, restauration ou création de zones humides.
En décembre 2019, l’Observatoire Régionale Santé Environnement a organisé sa déclinaison sur le territoire de la Haute-gironde dans le cadre du Contrat Local de Santé. Il s’agissait de créer un espace de dialogue et d’information autour de la question de l’exposition des populations aux produits phytopharmaceutiques agricoles en Haute-Gironde.
Pour lui donner une suite, la Communauté de Communes de l’Estuaire (CCE) a réuni les acteurs concernés au sein d’un comité de pilotage composé de l’association de riverains Alerte pesticides Haute Gironde, des Syndicats viticoles de Blaye côtes de Bordeaux et de côtes de Bourg, des Vignerons de Tutiac, de l’ARS, de la coordinatrice du CLS, des 3 autres communautés de communes de la Haute-Gironde et de l’association de viticulteurs Bordeaux 45 (en Cubzaguais).
Ce comité de pilotage a défini de manière concertée une stratégie territoriale et un programme d’actions opérationnelles. L’association « La Traverse » a été désignée pour accompagner les membres du copil dans la mise en place de ce plan d’actions. Il est financé par la DREAL Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 2.2 du PRSE Nouvelle-Aquitaine « Initiatives locales visant à la réduction des expositions de la population aux pesticides agricoles ».
De ces échanges est né le projet « Construire Ensemble les Pratiques Agricoles en Haute-Gironde pour l’Environnement et la Santé – CEPA(h)GES ».
Dans ce cadre, la Traverse s’appuie sur la production de livrables audio « des podcasts » et sur des ateliers de concertation pour créer du dialogue entre différents acteurs.
Ces podcasts ont mobilisé une trentaine de personnes de Haute Gironde et au-delà : des viticulteurs, des enseignants, des riverains, des professionnels de la vigne et du vin, des professionnels de santé, des élus, des associations et spécialistes de la protection de l’environnement…
9 épisodes de podcasts ont été créés et sont désormais disponibles sur la chaine YouTube de la Communauté de Communes de l’Estuaire (CCE)
D’autre part, les partenaires du projet CEPAhGES ont souhaité produire une brochure d’informations destinée aux habitants de Haute Gironde afin de mieux faire connaître les pratiques viticoles pour améliorer le vivre ensemble et pour donner les informations nécessaires en cas de problèmes.
Cette brochure sera bientôt disponible dans les mairies de la Haute-Gironde mais elle est dès à présent consultable en ligne.
Le Réseau Santé Social a organisé le 6 avril 2021 à 20h une réunion thématique sur l’autisme intitulée : « Dépistage précoce de signes évocateurs des troubles du spectre de l’autisme » chez les enfants de 0 à 6 ans.
Organisé en lien avec la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, cette rencontre était à destination uniquement des professionnels de santé, de la petite enfance et de l’éducation nationale.
Elle s’est tenue en visioconférence, permettant ainsi de rassembler plus de 40 professionnels.
Les intervenants ont réalisé une présentation de qualité et ont pu répondre à l’ensemble des questions posées par les participants.
📝 Télécharger la plaquette sur la structuration du parcours pour les enfants de 0 à 6 ans dans le dépistage précoce du trouble du spectre autistique et les contacts en Haute-Gironde
Cette réunion était la seule en Gironde à proposer un temps de sensibiliser à destination des professionnels.
Elle a vu le jour grâce au comité de pilotage autisme qui existe depuis plusieurs années sur la Haute-Gironde. Ce groupe organise ainsi chaque année des événements publics en lien avec l’autisme. Suite au contexte sanitaire, ces événements ont été repoussés au mois de juin.
Le Réseau Santé Social organise tous les ans 1 à 2 réunions thématiques à destination des professionnels de santé.
Cette réunion était à destination de l’ensemble des partenaires du Contrat Local de Santé (CLS) afin de leur présenter l’état d’avancement du plan actions mis en place depuis 2018.
Initialement prévue sur à la salle du champ de foire de Saint-André-de-Cubzac, s’est en visioconférence qu’elle s’est tenue réunissant ainsi plus de 80 personnes de professions diverses : professionnels de santé, élus, partenaires sociaux, médico-sociaux, représentants d’associations, … Lire la suite →
Trois ans après la publication de l’Évaluation des impacts sur la santé (EIS) du Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de l’Île de Noirmoutier, l’Observatoire régional de la santé (ORS) Pays de la Loire et Patrick Berry Consultant ont interrogé les acteurs ayant participé à cette EIS afin de mesurer la mise en œuvre de ses recommandations, d’estimer les changements induits en termes de prise en compte des habitants et notamment de leur santé dans les politiques locales, et de tenter de déterminer dans quelle mesure ces effets observés pouvaient être attribués à l’EIS.
Depuis 2 ans le Parc Naturel Régional (Pnr) Médoc propose un calendrier sur des sujets de santé et d’environnement en Médoc, co-écrit par des habitants et l’équipe du Parc naturel
Dans le cadre du Contrat Local de Santé du Médoc, les plateformes « Hommes et milieux » et « Santé-social » du Parc naturel régional Médoc, avec l’appui technique de l’IREPS Nouvelle-Aquitaine, ont réalisé, pour cette deuxième édition, un calendrier sur le thème de l’eau intitulé « Mon eau en Médoc ».
Ce calendrier s’inscrit dans les mêmes enjeux de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé que la première édition : mieux prendre en compte les différents niveau de littératie en santé des personnes qui vivent sur le territoire en facilitant l’accès et la compréhension des informations sur la santé et l’environnement.
Ce calendrier a été diffusé aux habitants du Médoc par les mairies du territoire.
Ce document est un recueil de 10 fiches thématiques (mobilités actives et activité physique ; relations sociales, mixité sociale et intergénérationnelle ; accès aux équipements et activités économiques ; cadre de vie, espaces verts ; accidents de la route ; tranquillité publique, délinquance ; allergies respiratoires ; pollution atmosphérique ; bruit ; ilots de chaleur urbain) réalisées par l’ORS Paca dans le cadre d’une évaluation d’impact en santé pour un projet de renouvellement urbain et proposant des recommandations fondées sur des données scientifiques (issues d’une recherche bibliographique).
Ce document présente les résultats d’une revue exploratoire de la littérature portant sur les outils et méthodes existants qui permettent d’intégrer des préoccupations de santé dans les politiques et les stratégies d’adaptation et d’atténuation relatives aux changements climatiques.
La revue de la littérature scientifique et de la littérature grise a permis de repérer treize outils et méthodes qui ont été classés en cinq catégories :
1) Les outils d’évaluation d’impact;
2) Les outils pour intégrer la santé dans les politiques et les stratégies d’adaptation;
3) Les modèles;
4) Les cadres conceptuels;
5) Les autres approches méthodologiques.
Ce document décrit brièvement ces outils et ces méthodes. Il s’adresse aux acteurs de la santé publique et d’autres acteurs qui souhaiteraient maximiser les avantages en termes de santé de scénarios d’atténuation ou d’adaptation relatifs aux changements climatiques. Des hyperliens menant à des exemples d’outils et de méthodes présentés dans ce document sont inclus pour ceux qui souhaiteraient en apprendre davantage.
✔️ Six épisodes pour informer et sensibiliser sur les impacts psychologiques de la crise sanitaire.
Réalisée grâce à la mobilisation d’un réalisateur, de comédiens de théâtre et de Frédérique Gobin – Psychologue au Centre hospitalier Laborit, ces vidéos visent à informer le grand public sur les conséquences psychologiques de la crise, en privilégiant une approche divertissante.
Chaque épisode comporte une introduction à la thématique, un sketch réalisé par les comédiens et une explication par la psychologue du CH Laborit.
Au total, 6 vidéos de 5 minutes portant chacune sur une émotion :
Dans le cadre du Contrat Local de Santé de Poitiers, un groupe de travail propose annuellement une conférence thématique autour des risques émergents à destination des acteurs en santé environnement.
En 2020, le contexte sanitaire de la Covid a fortement influencé le choix du sujet de la conférence co-financée par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle Aquitaine qui a porté sur l’articulation des gestes de protection contre la Covid 19 et les enjeux de la santé environnement.
Regarder la vidéo sur le site de l’Université
La conférence a été animée par l’équipe du CHU de Poitiers : Virginie MIGEOT, Nicolas LEVEQUE, Sarah THENEVOT – AYRAUD et Guillaume CAMBIEN.
L’accessibilité aux soins de santé est une problématique importante au Québec.
Aujourd’hui, le développement des technologies dans le secteur de la santé offre des possibilités intéressantes pour améliorer l’accessibilité aux soins de santé.
L’objectif de cette recherche est d’identifier les options qu’offre la santé numérique pour améliorer l’accessibilité aux services de soins de santé au Québec, plus particulièrement dans les régions éloignées.
Cette étude montre que la santé numérique offre des bénéfices à la fois pour les patients et pour les professionnels de la santé, et qu’elle favorise l’accessibilité aux soins de santé dans les régions rurales de la province.
Les barrières devant être franchies afin d’assurer un accès aux services de santé à l’ensemble de la population québécoise sont également identifiées.
François, J., & Audrain-Pontevia, A.-F. (2020). La santé numérique : un levier pour améliorer l’accessibilité aux soins de santé au Québec. Revue Organisations & Territoires, 29(3), 41-55.
Ce document présente des conseils basés sur les perspectives d’élus, de fonctionnaires municipaux et d’acteurs de la santé publique impliqués dans des collaborations.
Mettre en commun les idées et les moyens des acteurs municipaux et des acteurs de la santé publique est bien souvent une voie prometteuse pour atteindre des objectifs communs qui favorisent la santé de la population.
Etablir un nouveau contact avec une municipalité ou à entretenir une collaboration existante, ce guide pratique fait la synthèse d’une trentaine de ressources canadiennes et propose différents parcours.
Le Plan Urbanisme Construction Architecture -PUCA– initie une veille analytique et revue de presse des impacts de la COVID-19 dans les champs du logement, de l’habitat, de la ville, de l’aménagement du territoire, de l’environnement santé biodiversité, des mobilités,…
une sélection d’articles et d’initiatives de recherche autour de thématiques incontournables
des notes d’analyse mensuelles pour des clés de lecture.
Les équipes de l’ARS Île-de-France et leurs partenaires mettent à disposition des collectivités et des aménageurs franciliens une boîte à outils pour faciliter les premières réflexions liant urbanisme et santé, sur leurs territoires.
Cette boîte à outils est constituée de différentes ressources pédagogiques, informatives et expertes.
La crise du Covid-19, tout en affirmant de manière radicale l’importance des services numériques dans notre société, a révélé les importantes inégalités d’accès à ces services dans la population.
Si 88% des foyers français avaient accès à Internet en 2019 (CREDOC), cette large majorité recouvre des réalités d’accès et d’usages variées.
Outre les problèmes liés à des équipements défaillants ou insuffisants pour faire face aux besoins cumulés du télétravail, de l’éducation à distance, des usages sociaux et récréatifs, différents niveaux d’illectronisme, c’est-à-dire les inhabiletés à utiliser les outils numériques et à manipuler des contenus digitaux, ont aggravé l’impact négatif de la crise pour près de 14 millions de personnes (rapport Vall, 2020).
Dans cette note proposé par la Chaire Digital, Gouvernance et Souveraineté, intitulé « La Covid-19, accélératrice et amplificatrice des fractures numériques » , Jean-François Lucas, docteur en sociologie, passe en revue les différentes inégalités d’accès aux services digitaux que couvre l’expression de « fracture numérique », qu’elles soient d’ordre matérielles, sociales ou économiques, mises en exergue par le confinement.
Une série de recommandations est proposée afin d’assurer un accès universel aux services numériques de base.
Ce nouveau guide (en anglais) du bureau régional Européen de l’OMS apporte des pistes d’actions à mettre en oeuvre à tous les niveaux
Le réseau des villes santé OMS en fait une synthèse en français sur son compte twitter
Anticiper et appréhender la 'fatigue de la pandémie' des populations : un nouveau guide de @WHO_Europe apporte des pistes d'actions à mettre en oeuvre à tous les niveaux https://t.co/VRFrCJ7hze
Recommandation #1 Améliorer nos connaissances sur les populations et individus pour mieux adapter les politiques mises en oeuvre, quels groupes sont plus à risque de « fatigue », les raisons (contexte social, culturel, professionnel, ou légal)
Recommandation #2 Faire participer les populations comme actrices de la solution, écouter et engager pour mieux répondre aux besoins; impliquer la société civile et s’appuyer sur leurs connaissances
Recommandation #3 Trouver un équilibre entre restrictions et continuité des activités de la vie quotidienne, penser approche de ‘réduction des risques’ et aider le public à comprendre ce qu’est un comportement à haut risque ou à risque limité, encourager à ‘faire différemment’
Recommandation #4 Identifier les difficultés rencontrées par les populations, reconnaître le stress, la solitude et l’ennui engendrés par les restrictions, soutenir les initiatives sociales, culturelles, financières ou de soutien emotionnel, faciliter les nouvelles habitudes
Pour finir, le guide propose des grands principes directeurs tels que la transparence, l’équité, la cohérence, la coordination entre acteurs et, le plus possible, la prédictibilité. A intégrer dès maintenant pour agir !
Ce nouvel ouvrage réalisé dans le cadre du projet de recherche interventionnelle GREENH-City est dédié aux espaces verts, une composante majeure de l’urbanisme favorable à la santé et véritable levier d’intervention pour les collectivités. Cette production collective illustre l’importance de la création d’environnements favorables à la santé et à l’équité pour les populations métropolitaines.
Cet ouvrage, coordonné par le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS, a été produit par l’équipe de recherche du projet GreenH-City – GoveRnance for Equity, ENvironment and Health in the city – piloté par les chercheures de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique et mené en partenariat avec l’Université Paris-Nanterre, l’Université de Genève et le Réseau français des Villes-Santé
Ta santé à la carte est née comme un projet de recherche qui s’est vite transformé en une intervention concrète : une carte interactive qui affiche de manière claire et fonctionnelle (noms des structures, offre des prestations précisées, horaires détaillés, conditions d’admission spécifiées, types de professionnels, coûts annoncés…) les services en santé présents sur la métropole bordelaise et adressés plus particulièrement aux jeunes adultes.
Cette carte est le résultat d’un processus de co-construction qui a impliqué chercheurs, professionnels de santé, urbanistes, développeurs informatiques et, nécessairement, les jeunes à partir de 2016.
La première version de la carte a été testée et évaluée dans le cadre de l’étude i-Share. Aujourd’hui le projet est soutenu par Bordeaux Métropole et est inclus dans son Contrat Local de Santé.
Sous l’effet du dérèglement climatique, les crises environnementales, sanitaires et sociales mettent en exergue certaines vulnérabilités des milieux urbains tels qu’ils ont été développés au cours du XXe siècle. L’urbanisation des cinquante dernières années, que certains qualifient de galopante, a été stimulée par plusieurs périodes économiques fastes et des besoins en logements justifiés par une démographie nationale croissante.
Cette urbanisation marquée par une forte imperméabilisation des sols est l’une des conséquences du modèle de développement urbain guidé par l’automobile et le report de l’habitat et des activités en périphéries des centres anciens.
À l’image d’un écosystème appauvri ou d’un modèle agricole trop centré sur la mono-culture, certains espaces publics sont tellement simplifiés, rudimentaires dans leurs aménagements, qu’ils contribuent à la création d’îlots de chaleur urbains (ICU) . Ils ne comportent aucune zone refuge qui soit confortable lors de fortes chaleurs. Les choses semblent évoluer vers un regain d’intérêt pour une nature en ville plus présente.
Au-delà de ses fonctions esthétiques et environnementales, le végétal en milieu urbain est de plus en plus appréhendé comme une infrastructure vivante, support de mobilités douces, de loisirs et de santé publique. Dans cette logique, et afin de contrecarrer les effets des îlots de chaleur dans nos villes, les espaces publics tendent de plus en plus à offrir à leurs usagers des îlots de fraîcheur, prenant toutes sortes de formes, de la pergola à la forêt urbaine, en passant par le bosquet ou la place plantée.
Pourquoi, où et comment aménager au mieux ces nouvelles oasis urbaines ?
Une étude réalisée par l’A’Urba dans le cadre de sa collection : Regard sur l’espace public
La Société Française de Santé Publique profite de la tenue de son Assemblée Générale (vendredi 25 septembre 2020 de 15H30 à 17H00) pour proposer en présentiel ou en direct sur YouTube sa Conférence-débat « Premières leçons de la pandémie Covid-19 ».
Cette conférence-débat sera l’occasion d’un premier retour sur l’expérience collective que nous traversons et auxquels les acteurs de la santé publique font face dans l’exercice de leurs missions.
Cela sera un espace de débat sur des questions que la gestion de la pandémie a soulevées : préparation à la gestion de crise, gouvernance du système de santé (y compris au niveau territorial), démocratie en santé en temps de crise, vigilance quant aux inégalités sociales…
A partir de leurs places et rôles respectifs, les intervenants partageront leur vision de cette crise et les réflexions qu’elle fait naître pour l’avenir.
Avec :
Jean-François Delfraissy, Président du Conseil scientifique Covid-19 ;
Aurélien Rousseau, Directeur général de l’ARS Île-de-France ;
Dans le cadre de sa stratégie santé environnement petite enfance, l’ARS Nouvelle-Aquitaine présente l’édition d’un second guide de recommandations dédié, cette fois, aux crèches à bâtir ou à rénover.
Ce guide réalisé par l’association EKOLONDOI est le fruit de 3 ans de collaboration avec différents partenaires
𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝘆 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 ?
Un diagnostic terrain illustré
12 fiches métier ou profil : Maire ou élu, directeur de structure, architecte, artisan, acheteur public…
14 fiches pratiques par thématique : l’implantation du bâtiment, les matériaux, la rénovation, l’aménagement…
De bonnes idées à piocher, des points de vigilance, des conseils, des rappels de réglementations…
Depuis plusieurs années au Québec, de nombreuses municipalités collaborent avec des partenaires nationaux, régionaux et locaux pour créer des environnements favorables à la santé et à la qualité de vie. Dans le cadre de la stratégie d’évaluation de la démarche « Prendre soin de notre monde », trois études de cas ont été réalisées. L’analyse intégrée de ces études permet de faire ressortir des constats sur les pratiques et les conditions qui favorisent les collaborations réussies et leurs retombées positives
Des conseils pratiques pour des protocoles qui neutralisent le virus tout en veillant à limiter le risque d’exposition à des substances chimiques préoccupantes réunis dans deux document : une extension « spéciale #Covid-19 » du Guide Reco-crèche, dans le cadre de la stratégie petite enfance et santé environnement de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Nettoyage des sols, des surfaces, hygiène des mains pour les personnels et les enfants… quels produits utiliser avec quel protocole pour neutraliser le virus tout en veillant à limiter le risque d’exposition à des substances chimiques préoccupantes ?
Des conseils pratiques réunis dans deux document : une extension « spéciale COVID-19 » du Guide Reco-crèche.
Un premier document de 6 pages, qui a pour objet de préciser les consignes du « Guide ministériel COVID-19 – Modes d’accueil du jeune enfant du 6 mai 2020 » afin d’aider les structures à choisir des produits de désinfection limitant à la fois le risque épidémique, mais aussi le risque d’exposition involontaire des enfants et du personnel à des substances chimiques préoccupantes.
La Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) et les Observatoires régionaux de la santé (ORS) mettent à disposition des profils de territoires au niveau de chaque Établissement public de coopération intercommunale – EPCI (métropoles, communautés d’agglomération, communautés urbaines ou communautés de communes) de France.
Ces profils permettent de caractériser chaque territoire à partir d’une sélection d’indicateurs en lien avec les facteurs de risque de gravité de la Covid-19 ou avec les situations pouvant favoriser la circulation du virus. Ils ont vocation à aider les décideurs et les acteurs dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.
En complément, une synthèse nationale permet de voir les similitudes et particularités des EPCI au regard des caractéristiques de la population sur l’ensemble du territoire national. Elle souligne les inégalités territoriales face à la propagation de la Covid-19. À partir de ces travaux, un regroupement des EPCI de France en sept groupes distincts vient en aide aux décideurs, ainsi qu’aux acteurs concernés y compris citoyens, pour décliner de manière adaptée à chaque territoire les mesures de prévention pour réduire la circulation du virus.
Dans la continuité du travail impulsé dans le cadre du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde, en collaboration avec la sous-préfecture, les acteurs du territoire continuent leur mobilisation.
Cette affiche présente les dispositifs et structures ressources que les personnes victimes de violences intrafamiliales ou les personnes témoins de ces violences peuvent contacter.
« La crise sanitaire liée au Covid-19 met au défi notre système de soin et interpelle tout autant le secteur de la prévention, à différents niveaux. La prévention universelle : comment protéger l’ensemble des individus, quel que soit leur niveau de risque ? La prévention sélective : comment assurer la protection des groupes de population présentant des risques spécifiques ? La prévention indiquée : comment assurer la continuité de la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques ? Ces questions ne sont pas nouvelles, elles se posent à chaque fois qu’une épidémie frappe une population. Notre propos n’est pas ici de revenir sur les mesures importantes, urgentes et nécessaires mises en place au cours des dernières semaines, mais de rappeler qu’il existe un domaine d’intervention de la santé publique qui dispose d’atouts considérables pour guider les décideurs, les opérateurs et la population dans leur pouvoir d’agir face à une situation épidémique. Ce domaine, c’est la promotion de la santé. »
Une tribune écrite par Christine Ferron, Déléguée générale et François Baudier, Président de la Fédération nationale d’éducation et de promotion de la santé (Fnes)
En France, les mesures de confinement ont entraîné une baisse inédite de tous les déplacements, et un recul sans précédent des véhicules motorisés sur la voirie, laissant la place à de nombreuses opportunités de rééquilibrage de l’espace public.
Lors de la sortie du confinement, il est souhaitable que de nombreux français choisissent le vélo comme moyen de transport pour leurs trajets quotidiens.
Pour préparer l’espace public et améliorer les conditions sanitaires des cyclistes qui doivent se déplacer, le gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions ’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Pour soutenir cet élan, le Cerema, établissement public d’état, opérateur du ministère, a réalisé dans l’urgence ce document de recommandations techniques pour les collectivités qui souhaitent tester des solutions d’aménagement pour permettre de se déplacer à vélo de manière efficace et en sécurité.
Le Département de la Gironde lance un budget participatif pour réagir à l’urgence et inventer le monde de demain.
Vous avez entre 11 et 30 ans ? Déposez vos idées !
Ce dispositif va permettre aux Girondines et Girondins entre 11 et 30 ans de proposer des idées pour créer un cadre de vie plus solidaire, plus sobre et plus écologique.
Un budget de 700 000 € est dédié à la réalisation des projets.
Proposez vos idées et incitez les jeunes de votre entourage à participer, pour inventer ensemble des modes de vie plus résilients !
La Fabrique Territoires Santé et Elus, Santé Publique & Territoires signent une tribune concernant la crise du Covid-19 « Covid-19 et lutte contre les inégalités : pour un véritable soutien aux dynamiques territoriales de santé ».
En France, les violences intrafamiliales sont en constante augmentation. Seulement 1 victime sur 5 déclare avoir porté plainte suite à des violences rencontrées au sein de son couple (source : stop-violences-femmes.gouv.fr). La libération de la parole est compliquée chez la plupart des victimes, le rôle des professionnels est donc déterminant dans le repérage et l’accompagnement de ces personnes fragiles.
La crise du Covid-19 a remis en lumière combien la qualité de l’habitat est une question sociale majeure, particulièrement pour la santé, ainsi que ses considérables inégalités.
Comment caractériser cette qualité des habitats du point de vue de la santé et du bien-être des occupants ? C’est l’objet de cette consultation ouverte jusqu’au vendredi 15 mai 2020
Dans la perspective de la rédaction d’un décret sur la salubrité des habitations, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a été saisi en 2018 par le ministère des Solidarités et de la Santé afin de réfléchir à un outil permettant de caractériser un logement vis-à-vis des impacts potentiels qu’il peut porter sur la santé et le bien-être de ses occupants.
En préalable de son rendu final, la grille Domiscore ainsi créée est soumise à consultation afin de recueillir les avis d’un public varié, qui pourront être pris en compte lors de l’élaboration de la version finale de l’outil.
Cette consultation est très ouverte. Elle s’adresse :à tout public intéressé (professionnels, élus, responsables associatifs…), avec pour objectif d’évaluer la compréhension et la pertinence de l’outil Domiscore, même sans en faire effectivement usage?
Une partie de la consultation initialement prévue est reportée après la fin du confinement lié au Covid, qui la rend impossible : elle concerne les personnes souhaitant effectivement utiliser cette grille pour caractériser un ou plusieurs logement(s) visité(s), afin de recueillir leur avis sur sa facilité de remplissage (travailleurs sociaux ou médico-sociaux, professionnels de l’immobilier, associations de lutte contre le logement indigne, conseillers en environnement intérieur…). Une nouvelle notification de la consultation ouvrira cette partie de la consultation lorsque cela sera possible.
En quoi et comment la crise sanitaire du COVID-19 accentue les inégalités sociales de santé dans notre société ?
C’est à cette question que cherche à répondre l’Ireps Auvergne Rhône Alpes dans ce numéro spécial du 2 avril 2020
« La crise sanitaire que nous traversons révèle les inégalités sociales qui traversent notre société ainsi que les difficultés croissantes rencontrées et dénoncées par les professionnels de plusieurs champs : hôpitaux, aide sociale à l’enfance, lutte contre la pauvreté, prisons… Au-delà du constat, il s’agit de mener une réflexion sur des pistes d’actions collectives à soutenir ou engager en promotion de la santé. »
Dans le cadre du Contrat Local de Santé Haute-Gironde et suite à la déclinaison locale de l’ORSE sur ce territoire, une démarche territoriale a été définie afin de déployer des mesures de réduction des expositions de la population aux produits phytopharmaceutiques.
Cette démarche est financée dans le cadre d’un appel à projet de la DREAL pour mettre en œuvre un projet de réduction d’exposition des riverains aux pesticides. Lire la suite →
L’observatoire régional santé environnement (ORSE) a pour mission de répondre au besoin d’information, de concertation et de médiation sur certaines thématiques spécifiques au territoire
L’ARS Nouvelle-Aquitaine et les communautés de communes de la Haute-Gironde ont travaillé ensemble à l’inscription de cette instance dans le programme d’actions du Contrat Local de Santé de la Haute-Gironde afin d’agir sur la prévention des expositions des riverains de parcelles viticoles aux épandages de produits phytopharmaceutiques (pesticide à usage agricole).
L’ORSE s’est déclinée localement pour la première fois en Haute-Gironde le 12 décembre 2019 au Centre de Formation Multimétiers de Reignac (33860).
Référente pour l’ARS : Christine Lacroix, ARS Aquitaine, DD de la Gironde
une équipe projet composée d’un représentant des 4 Communautés de Communes signataires : Blaye, l’Estuaire, le Grand Cubzaguais et Latitude Nord Gironde.
Ce pack de 3 guides est à destination des collectivités pour les accompagner dans l’intégration des enjeux santé environnement dans leurs politiques locales.
Exercer la médecine en Grand LibournaisLes collectivités du Grand Libournais, des professionnels libéraux et le Centre Hospitalier (CH) de Libourne se sont unis pour promouvoir l’exercice de la médecine sur le territoire. Des médecins généralistes et le Président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) prennent la parole. Ils partagent leur vision de leur pratique quotidienne de la médecine et des avantages de l’exercice coordonné. Ils confient aussi leur attachement à un cadre de vie choisi.
Cette opération marketing a pour objectif de favoriser l’installation de nouveaux professionnels de santé en Grand Libournais ; une réponse développée pour renforcer la démographie médicale du territoire.
Diffusés via les réseaux institutionnels des collectivités, auprès des étudiants de médecine et dans les réseaux des professionnels de santé travaillant en partenariat avec l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) des Médecins Libéraux, le CH de Libourne, les médecins libéraux du territoire et l’ARS, ce vidéoclip et son teaser associé marquent le point de départ d’une démarche de communication d’envergure impulser dans le cadre du Contrat local de santé du Grand Libournais.
Comment soutenir la création d’une maison de santé ? Qu’est-ce qu’une CPTS, et pourquoi l’encourager ? Pourquoi et comment accueillir des internes pendant leur stage ?
Ce guide pratique s’adresse aux élus confrontés aux inégalités territoriales en matière d’accès aux soins. Il a pour objectif de leur donner une vision d’ensemble du cadre législatif et réglementaire et des dispositifs publics mobilisables. Il vise également à leur proposer des éléments méthodologiques concrets pour guider leurs initiatives et mettre en valeur les démarches portées avec succès par d’autres collectivités territoriales.
Le projet de revitalisation du centre bourg de Morlaàs a été initié en 2017 par la mairie de Morlaàs. Il répond à 5 grands objectifs :
Maintenir la centralité du centre-bourg de Morlaàs
Dynamiser son activité
Lutter contre la désertification des commerces et des services et la baisse d’attractivité du centre bourg
Pacifier et sécuriser l’accès aux équipements, commerces et services du centre-bourg
Valoriser l’environnement, le patrimoine, et la qualité de vie
Avec le soutien de la délégation départementale de l’Agence Régionale de la Santé et l’appuis du dispositif Comodeis.
Trois grands axes font l’objet de cette EIS :
La mémoire collective comme facteur de la cohésion sociale
La sécurité et le sentiment de sécurité comme facteur de la mobilité et des déplacements
La qualité des espaces publics et des espaces verts comme facteur de l’attractivité
L’accessibilité est abordée de manière transversale, soit au prisme de chacun des déterminants : accessibilité sociale ou encore, accessibilité fonctionnelle
En novembre 2019, Santé publique France Nouvelle Aquitaine lance une grande étude sur la santé des Gens du voyage, première de ce type et de cette envergure en France.
Contexte
En 2017-2018, Santé publique France Nouvelle Aquitaine a investigué deux signaux sanitaires d’importance chez les gens du voyage : une épidémie importante de rougeole qui a touché la région avec de nombreux cas groupés chez les gens du voyage d’une part, et la survenue de cas d’intoxications au plomb chez des enfants lors d’un dépistage organisé en Charente dans les différents lieux de vie, d’autre part. Devant ces constats, Santé publique France a souhaité réaliser une étude épidémiologique pour mieux estimer les besoins en santé au sein de cette population.
De façon concomitante, la Fédération nationale des associations solidaires d’actions avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnast-Gens du voyage) ont initié un projet sur la santé des gens du voyage à l’échelle de la région, intégré dans le cadre du Programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies (Praps) mis en œuvre par l’Agence régionale de santé Nouvelle Aquitaine pour la période 2018-2023.
Dans le cadre de ce projet à plusieurs volets, Santé publique France Nouvelle Aquitaine réalise le volet épidémiologique afin de mieux quantifier les besoins en santé des gens du voyage, d’estimer la couverture vaccinale et d’étudier les liens entre environnement et santé.
Objectifs de l’étude
Identifier les besoins en santé des personnes
Evaluer la couverture vaccinale de la rougeole et des autres maladies infectieuses à prévention vaccinale prioritairement chez les enfants
Evaluer les liens entre les conditions de vie et d’habitat et la santé des Gens du voyage
A terme, elle servira à comprendre et améliorer l’emplacement des lieux de vie, le rôle de la pollution, les démarches sur internet, l’éloignement des spécialistes, le stress, les problèmes respiratoires, la vaccination, etc.
Entre mesures d’atténuation et d’adaptation au réchauffement climatique, comment agir sur les territoires pour protéger la population ? Par le centre national de la fonction publique
Le changement climatique est désormais reconnu comme un risque majeur pour la santé humaine. Des mesures d’adaptation sont nécessaires pour protéger la santé des populations des impacts tels la canicule et les maladies vectorielles. En parallèle, les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont susceptibles d’avoir des co-bénéfices sanitaires majeurs (ex amélioration de la qualité de l’air, promotion de l’activité physique, alimentation…). La majorité des mesures d’adaptation et d’atténuation favorables à la santé sont portées par d’autres secteurs que la santé, en particulier au niveau de l’aménagement des territoires. La dimension globale tend à masquer les possibilités d’actions locales. Or,les acteurs locaux (professionnels de santé, de l’environnement, de l’aménagement, de la voirie, des espaces verts, des bâtiments…) ont un rôle majeur à jouer pour initier, accompagner ou coordonner les actions d’adaptation et d’atténuation favorables à la santé.
Ce projet vise à favoriser un meilleur accès et une meilleure utilisation de l’information en santé dans le Médoc à travers trois grands axes :
des formations et temps d’échanges sur la littératie en santé pour les acteurs du contrat local de santé
des ateliers pour soutenir et renforcer les compétences en lien avec la littératie en santé des personnes
la création d’un support d’informations le plus accessible possible co-construit par des habitants, des bénévoles et des professionnels
C’est dans ce cadre qu’un groupe d’habitants et de professionnels du Parc Naturel Régional se sont réunis lors de plusieurs journées de travail. Dans un premier temps, ils ont choisi et validé le thème, les sujets à traiter (la santé environnementale) et le support (un calendrier). Puis ils ont trié les informations à retenir en priorité afin d’élaborer un calendrier 2020 sur la santé environnementale.
Ce calendrier est diffusé aux habitants du territoire. Il a été distribué pour la première fois à l’occasion de l’assemblade médocaine, première fête du Parc Naturel Régional, par des membres du groupe de travail.
A cette occasion, le premier calendrier du Parc sera distribué. Ce calendrier permettra d’avoir des informations utiles au quotidien sur la santé et l’environnement.
Le calendrier « Ma santé, mon environnement en Médoc » a été créé dans le cadre du contrat local de santé. C’est le fruit d’un travail qui a réuni habitants et professionnels
La Ville de Nantes accompagne la Samoa pour faire de l’aménagement de l’Île de Nantes un projet favorable à la santé et au bien-être des Nantais. Dans cet objectif, elle a confié à l’ORS et Patrick Berry Consultant la réalisation d’une évaluation des impacts sur la santé (EIS) de l’aménagement urbain de ce quartier.
Cette EIS interroge les liens potentiels entre la santé et les composantes du projet visant à promouvoir la nature en ville et à associer les habitants. Elle a été réalisée à partir de l’étude de documents produits autour de ce projet.
Cette étude a été financée par la Ville de Nantes.
Le bulletin d’information du Contrat local de santé (CLS) du Grand Libournais est proposé afin de valoriser les actions des professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux qui sont inscrites au programme d’actions 2018-2023. Il a vocation à promouvoir plus largement toute action ou information santé du territoire et s’adresse aux acteurs du CLS, à leurs partenaires et aux habitants.
Ce questionnaire est la traduction française d’un questionnaire se trouvant dans le “Health Literacy Universal Precautions Toolkit” de l’agence américaine pour la recherche et la qualité en soin de santé.
L’objectif de ce questionnaire est d’aider à un diagnostic des forces et des faiblesses d’un centre de santé primaire dans sa capacité à tenir compte du niveau de littératie en santé de ses usagers (en anglais “health literacy responsiveness”). L’application de ce questionnaire est possible isolément mais gagne, comme c’est le cas originellement à s’insérer dans un projet global d’amélioration de la qualité pour : conscientiser et fédérer autour de la thématique, prioriser l’action et favoriser la participation des travailleurs du centre dans le processus.
Le niveau d’action est donc bien l’institution, au-delà des individus qui y évoluent, et vise des changements d’organisation et/ou de culture de travail qui la rende in fine plus “pro-littératie”.
Fruit d’une réflexion de longue date, Migrations Santé Alsace a publié, en avril 2019, un guide de prévention et de lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé.
Ce guide est pensé pour soutenir les professionnels-les et les bénévoles de la santé et du social dans leurs réflexions sur l’accueil de la diversité des publics, l’adaptation et la qualité de la prise en charge, le respect des principes déontologiques et la lutte contre les inégalités sociales de santé.
Admettre l’existence de discriminations peut être difficile pour les professionnels-les et bénévoles. Cela revient à reconnaître que des pratiques puissent être contraires à la déontologie et à l’éthique professionnelles voire illégales.
Une discrimination peut être définie comme une différence de traitement, sur la base d’un critère illégal et portant préjudice à la personne. Elle est encadrée par le droit.De fait, cette notion reste peu mobilisée dans le domaine de la santé.
Pourtant, elle est riche à explorer car :
elle prend en compte une variété de situations, certaines évidentes et d’autres plus diffuses (refus de rendez-vous non justifié, baisse de qualité de prise en charge, retard aux soins, propos stigmatisants,…) ;
elle invite à sortir du silence et à échanger autour de situations du quotidien qui peuvent questionner ;
elle permet de s’interroger sur l’impact des représentations, stéréotypes et préjugés dans l’accompagnement et dans la prise en charge ;
elle propose un cadre juridique pour guider les pratiques ;– elle permet d’analyser la manière dont le système de santé reproduit certaines inégalités sociales et ainsi d’identifier des leviers pour les réduire ;
elle offre des pistes concrètes pour réfléchir aux modalités d’accès aux soins et à la santé de tous-tes.
Le Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS) propose une nouvelle formation en ligne gratuite sur l’évaluation d’impact sur la santé (EIS)
L’évaluation d’impact sur la santé (EIS) est une démarche structurée et novatrice permettant d’informer les décideurs quant aux effets potentiels d’un projet, d’un programme ou d’une politique sur la santé et le bien-être des populations.
Basée sur une mise à jour de l’ancienne formation sur l’EIS du CCNPPS , cette nouvelle version vous permettra de développer les compétences nécessaires pour participer à toute démarche d’EIS!
Cette formation de 9 modules vise à familiariser les participants avec le processus d’évaluation d’impact sur la santé (EIS) de projets, de programmes et de politiques mené en collaboration avec différents acteurs.
Au terme de cette formation, les participants seront en mesure de :
Reconnaître les fondements de l’EIS des politiques publiques
Expliquer les étapes d’une EIS de qualité
Connaître les conditions favorables à une mise en œuvre réussie de la pratique de l’EIS
La grossesse et les 1 000 premiers jours de l’enfant sont des moments déterminants pour préparer la future santé de l’enfant et celle de son entourage familial. L’ARS Nouvelle-Aquitaine a développé un label en direction des 44 maternités et des 12 centres périnataux de proximité (CPP) de la région afin de valoriser et d’encourager leur engagement vis-à-vis de la prévention et de la promotion de la santé.
Ce label intitulé « Prévenir pour bien grandir » est gratuit. Il est le premier proposé au plan national dans le domaine de la prévention périnatale. Il couvre des thématiques très larges concernant aussi bien la santé de l’enfant, que de ses parents (ex. : prise en charge de la dépression pré ou post-natale, accompagnement à l’arrêt du tabac, recommandations en matière de prévention de la mort subite du nourrisson…), en passant par la prise en compte des préoccupations de santé-environnementale (implication dans une démarche de développement durable, élimination de produits à risque pour la santé…) et le développement d’actions de proximité dans le territoire (ex : formation des sages-femmes libérales au repérage et au suivi des nouveau-nés vulnérables, ateliers nutritionnels pour l’ensemble de la famille, …).
Ce label est le fruit d’un travail participatif incluant les maternités de la région, les centres périnataux de proximité (CPP) et le Réseau Périnat Nouvelle-Aquitaine (RPNA).
« Grâce à l’enquête Vie quotidienne et santé (VQS) réalisée en 2014, la perte d’autonomie des personnes âgées vivant à domicile peut être comparée entre les départements français (hors Mayotte), pour divers indicateurs de limitations fonctionnelles, restrictions d’activité, ou recours à des aides professionnelles ou de l’entourage.
Dans l’Ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire), jusqu’aux départements de l’Ouest de l’Ile-de-France, les prévalences de la perte d’autonomie à domicile sont faibles. Elles s’accompagnent d’un faible recours à l’aide professionnelle et de l’entourage. À l’inverse, les départements ultra-marins, le nord et le nord-est de la France, et une grande partie de la moitié sud de la France combinent de fortes prévalences de la perte d’autonomie à domicile et un fort recours à l’aide. Les limitations cognitives sont plus fréquentes dans les départements du sud, alors que les prévalences des limitations physiques sont plus élevées dans le nord et le nord-est de la France.
Ces disparités de besoins et de recours à l’aide peuvent être liées à l’offre proposée sur le territoire pour prendre en charge la perte d’autonomie. Les territoires où le taux d’équipement en établissements est faible ont une prévalence des incapacités à domicile forte. Les départements où l’aide professionnelle à domicile est importante sont aussi ceux où les besoins sont élevés »
Référence : Mathieu Brunel (DREES) et Amélie Carrère (DREES et Ined), 2019, « La perte d’autonomie des personnes âgées à domicile – Quelles disparités entre départements ? », Les Dossiers de la DREES, n°34, DREES, avril.
La « Santé-Environnement » ne cesse de démontrer l’influence de l’environnement sur l’état de santé des populations. Les politiques locales, en participant à façonner l’environnement, jouent donc un rôle essentiel pour que chacun puisse évoluer et vivre dans un environnement favorable à la santé.
Face à ce constat, notre formation propose aux décideurs locaux des leviers d’action pour agir pour un environnement favorable à la santé en s’appuyant sur les connaissances scientifiques et techniques actuelles.Il s’agit de présenter des outils d’aides à la décision et à la mise en œuvre de politiques locales prenant en compte les risques et les enjeux sanitaires liés à l’environnement.
OBJECTIFS
Reconnaitre la Santé-Environnement comme un réel enjeu sanitaire pour le territoire
Définir les risques et enjeux sanitaires de l’environnementInformer les élus sur les leviers d’actions à leur disposition afin de développer un environnement favorable à la santé sur leurs territoires
Transmettre des ressources complémentaires et renseigner sur les partenaires acteurs dans ce domaine
Chaque module présente une thématique particulière. Leur construction suit une trame commune : présentation générale du thème abordé, développement sur les risques et les enjeux au sein des territoires et présentation des leviers d’actions (diagnostics, partenariats, politiques…) possibles pour les Élu(e)s.
Ce temps de formation à distance peut être complété par un temps d’échange en direct avec les experts (pour plus de précisions, contacter Maïwen RIDARD-CACHEUX à l’EHESP)