La crise sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an comme sa gestion ont fait apparaître des formes de ruptures (Borraz, 2020) amplifiant des évolutions déjà existantes ou parfois inédites ; et surtout de multiples différences territoriales, comme l’ont souligné de nombreuses publications académiques (Payet, 2020 ; Bouvart et al., 2021 ; Normandin, 2020 ; Lluansi et Voy Gillis, 2020) ou professionnelles (European Committee of the Regions, 2020 ; OCDE, 2020 ; Cazeneuve, 2021 ; AATF, 2020 ; Loisel et Rio, 2020) ; que celles-ci portent sur le nombre de cas infectés, d’hospitalisations et de morts ; les moyens et réponses des dispositifs sanitaires mobilisés ; l’intensité des vulnérabilités économiques et sociales ; le vécu des confinements et de leurs modalités ; les impacts à court et moyen termes sur les finances locales ; ou encore les réponses infra-locales pour gérer l’urgence, les répercussions socio-économiques et financières, les mécanismes de coordination entre institutions comme pour initier de nouvelles dynamiques de résilience organisationnelle, de coopération avec les acteurs économiques, associatifs et citoyens, ou d’innovations territoriales.