Interpellée par plusieurs associations et collectifs sur la situation sanitaire et économique des personnes les plus précaires, Fabienne BUCCIO, préfète de la Gironde, tient à apporter les précisions suivantes.
Dès le début du confinement, l’État s’est mobilisé, comme à chaque fois, en partenariat avec les associations et des collectivités locales pour apporter son soutien aux personnes les plus fragiles.
En Gironde, il a financé :
• le maintien de 166 places hivernales qui auraient du fermer le 31 mars
ainsi que l’ouverture :
• d’un centre de 60 places à l’auberge de jeunesse de Bordeaux le 22 mars
• de centres de desserrement pour un total de 72 places pour les personnes malades qui ne nécessiteraient pas d’hospitalisation
• de 44 places en hôtel à compter du 28 mars
• de 50 places pour SDF avec animaux sur le site de Darwin.
Il a également financé 18 000 chèques services qui seront mis à la disposition de 7 associations pour un montant de 63 000€ afin de fournir de l’aide alimentaire et des kits d’hygiène.
L’État finance 6 postes d’adulte relais au sein du GIP Médiation pour 92 000 € par an. Le GIP qui bénéficie également de 24 000€ au titre du Fonds interministériel de la prévention de la délinquance, intervient quotidiennement dans les squats à la demande de la métropole et de la ville.
Ces efforts viennent compléter les plus de 4500 places d’hébergement actuellement financées par l’Etat en Gironde.
Les montants seront à rajouter aux 40 millions d’euros mobilisés par l’État chaque année pour l’hébergement et l’alimentation des personnes sans domicile et en demande d’asile en Gironde.
Source : Gironde.gouv.fr